Cent mille.
C'est beau, non ?
Vivement le million. Ah. C'est pas pour demain, paraît-il.
Que fait-on, aujourd'hui, alors ? Un saut dans le passé, encore. Pourquoi ? Parce que je suis quelqu'un de très nostalgique. Aussi car le bonus "Taïka version 2005" ne semble pas vous avoir déplu. Et puis, j'ai encore beaucoup à dire sur le sujet.
Mais cette fois, on va un peu changer. Je ne vais pas vous mettre des extraits de chapitre. Mais simplement vous raconter ce qui me vient à l'esprit sur comment était l'histoire, jadis. Comment étaient les personnages. Les particularités de l'univers. Les lieux. Les bestioles. Il y a beaucoup à raconter, tant j'ai modifié, supprimé, arrangé énormément de choses avant d'arriver à ce tome I final.
Et vous avez échappé à de sacrées conneries, croyez-moi.
La liste qui suit n'est absolument pas exhaustive. Je ferai une seconde liste au million ! (je ne prends pas trop de risque, ça va)
Ça va spoiler à balles réelles sur les personnages, sur le destin, sur que sais-je, donc ne lisez pas ce bonus si vous n'avez pas fini le tome. A part si vous vous en foutez. Mais si vous vous en foutez, pourquoi vous liriez ça ? °°'
*
"Un jeune rebelle rêve de s'allier à un royaume voisin pour vaincre son souverain tyran, néanmoins, il est condamné à échouer, à cause d'un Dieu dont il ignore l'existence."
C'est là l'une des toutes premières phrases de brouillon que je peux retrouver au sujet de cette histoire, c'est un peu l'idée fondatrice de tout ce bazar. Bien sûr, elle ne peut plus s'appliquer au scénario actuel. Mais c'est de là que je pars.
À la base, le scénario était beaucoup, beaucoup, beaucoup plus centré sur le personnage de Pixx. Il était le "héros rebelle" et les autres personnages n'étaient que des faire-valoir qui gravitaient autour de lui. Bien que certains considèrent qu'il soit toujours le héros, il faut bien reconnaître qu'il a perdu de sa domination. Maintenant, il laisse respirer les autres personnages. Et surtout, ce n'est plus du tout un rebelle.
Tant que j'y suis, parlons-en tout de suite : la famille Backlash a toujours eu un rôle, même dans les toutes premières versions du scénario. Au début c'était quelque chose de très flou et je ne savais pas vraiment où j'allais, mais il a toujours été question d'une "famille" disposant d'un "pouvoir" ou en tout cas de "quelque chose de spécial" lui permettant de "s'élever au niveau des dieux" et/ou de "s'opposer au divin".
La notion de destin, elle, n'est arrivée que plus tard. Et il était d'abord question de quelque chose de quantifiable, de chiffrable, comme s'il était possible de mesurer "à quel point ton destin est bien ou pas". Un peu à la manière des midi-chloriens dans Star Wars qui déterminent la réceptivité de l'individu à la Force. Les Oracles étaient censées être capable de "chiffrer la qualité du destin" de chaque personne. Pixx devait avoir une valeur bien supérieure à la moyenne (correspondant donc à un destin moisi / difficile / semé d'embûches). En contrepartie, une personne avec un destin bien pourri devait avoir plus de facilité à maîtriser la magie / les Sceaux. Ça revenait à chiffrer et donc hiérarchiser la puissance des personnages. Comme dans un jeu vidéo. J'ai très longtemps gardé cette idée. Je croyais vraiment qu'elle était bonne. Spoiler alert : elle ne l'était pas.
Mais bon, à l'époque, tout ce qui gravitait autour du destin n'était de toute façon qu'une sous-intrigue qui n'avait jamais de vraie réponse / explication. Le cœur de l'histoire était l'opposition roi VS rebelles.
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Taïka - Les Brèches du Destin
Fantasy« Elles m'ont dit que j'avais de la chance. Que j'étais différente. Que je pouvais changer le cours de l'histoire. Que je portais l'espoir en moi. Je suis censée les croire sur parole, accepter mon destin. Mon avis ne compte pas. Je ne devrais même...