Le début de la fin (3)

18 2 4
                                    

Le soleil avait depuis une heure disparu derrière la ligne d'horizon et Severus continuait à pleurer, pleurer. Voilà longtemps qu'il ne s'était pas laissé allé ainsi, pour dire vrai depuis la mort de Lily Evans. Tout était perdu, fichu. Voldemort avait gagné. Voldemort gagnait toujours. Tout ces sacrifice, tout ces putains de sacrifices ... 

Tel un automate il s'approcha du mur ou était accroché des centaines de tableaux et en décrocha un seul. Un seul et unique. Puis après quoi il s'approcha de la fenêtre.
                                     *

Les représentants du ministère étaient.  venu en nombre et avait tous transplané face au grillage en fer forgé surmonté de sanglier ailé. Draco qui gorgé de puissance et d'arrogance observa tout ce monde arrivé son corbeau sur ses épaules. Hungin il l'avait baptisé Hungin en l'honneur de l'un des corbeaux personnel d'Odin du même nom.  S'afficher publiquement ainsi avec un corbeau sur les épaules, revenait à répudier sa maison paternelle au profit de la maison de sa mère considéré morte depuis plus d'une décennie après la disgrâce de son seul et unique héritier mâle , Sirius Black. Bien sûr reabilité à titre posthume, la phrase parlait par elle même : "à titre posthume"  et un mort n'avait que très peu de moyens de réclamer ses droits d'aînesse par conséquent, la maison Black n'existait pas, mais le roi était venu et non content d'être revenu du royaume des morts il restaurait  la gloire et la puissance d'ancienne famille disparu comme bon lui semblait, Drago lui vouait une totale admiration.

Aussi éprouva-t'il une énorme contrariété lorsqu'il s'apperçu de la présence du ministère de la magie au sein de l'école.  Étouffant un  juron il sorti sa baguette magique et se porta a leur rencontre.  Il était le neveu du roi et le fils du premier ministre et dictateur de du royaume-uni magique.  Le ministère de la magie n'avait en aucun cas le droit de fourrer son gros nez dans ce qu'il considérait être son école.  Certes l'école ne lui était pas soumise et selon la volonté de sa majesté s'était Severus qui en était devenu directeur.
Mais en tant que Black par sa mère et cousin du future héritier de Tom Elvis Jedusor, il estimait que l'école lui revenait de droit.

Certes la moitié des élèves n'obeissaient ni a Severus ni à lui, mais ce  n'était qu'une question de temps avant que la situation ne change. Ses deux derniers mois, il n'était pas resté les bras ballant a ne rien faire. Après tout il était un Malfoy. Il avait passé son temps à correspondre avec toute la noblesse anglaise et Galloise et contrairement aux idées reçues, elles  étaient nombreuses. Si ces traîtres de sang-mêlé avaient l'abaubinable choix de bouder l'école pour la plus part , il en allait de même pour les familles de sang-pure, mais elle... Pour de bonne raisons.

Traversant couloir et escalier, les élèves les plus craintif s'écartèrent, d'autres le saluèrent avec révérence et même pour les plus amicaux sourirent a son passage.  Mais beaucoup lui lancèrent des regards torves, grimacèrent de dégoût après son passage, et bien plus de Serpentard qu'il ne l'aurait imaginé....Bien plus... Bien trop.
Tellement...
                                  *

Pétunia et Anastasia O'Free se dirigeaient de cellule en cellule.
Elle avait insisté pour les sauver. Elle ne pouvait s'en aller ainsi après les avoir  entendu hurler pendant tant de temps.
Sa libératrice n'avait pas compris son choix et avait tenté de négocier, expliquant tout a tas d'arguments tous plus irrecevable les uns que les autres.
" Je dois obéir à Dumbledore"
"Les ordres sont les ordres. "
" Le temps nous ait comptés"
"On risque d'être repéré d'une seconde a l'autre."

Mais Pétunia était inflexible. Elle libérait ce qui était encore en vie ou elle ne partirai pas. Deux mois enfermé dans cette putain de cellule. Deux mois !! A les entendre pousser des cries si horribles que cela en devenait même plus humain ou Sorcier.
Deux mois c'était long...Trop long. Et en ces deux mois attendant terrifié le jour où elle se ferait interroger de nouveau en ce balançant d'avant en arrière elle avait eut le temps de réfléchir.
Tout à chacun devait un jour ou l'autre payé pour ses crimes, dans cette vie ou bien dans l'autre. Et bien son tour était venu. Et de façon si cruelle. Si si cruelle.

Après avoir craché toute sa vie sur le peuple sorcier, tout faire pour les sauver n'était que justice.

La première cellule qu'elles visitèrent fut celle de six enfants terrorisé tête rasé et maigre a faire peur.
Après une dernière seconde d'hésitation  Anastasia ordonna aux enfants de tous se tenir par la main. Puis elle saisi la main d'un des enfants et pris la main de Pétunia. Et une fraction de seconde plus tard elles n'étaient plus là.

                                       *

Alors qu'il s'apprêtait à jeter le tableau du haut de la tour. Une lumière argenté détourna son regard. S'était un bouc, un bouc de vapeur blanche. Un patronus.  Les yeux de Severus rencontrèrent les yeux bleus de Dumbledore. Puis il se rendit compte de ce qu'il s'apprêtait à faire, soupira puis retourna à son bureau.

" Le centre de recherche magique subit une attaque mené par Lara O'Free, un dragon a été lâché en pleine nature réduisant des centaine de vie et provoquant la déroute de l'armée de Mrs Solvoliovski, la chute de l'edifice n'est qu'une question d'heure et Pétunia s'obstine à libérer tout les prisonniers, taverne sur peuplé. "

Le message avait été libéré depuis une trentaine de minutes et depuis une trentaine de minutes le directeur les mains jointes sur son menton les yeux fermés réfléchissait.
Puis enfin il se redressa et se tourna vers les tableaux accroché sur les murs essayant de tous les observer ce qui était parfaitement impossible même pour un sorcier de son acabit.  Puis enfin déclara.

- Où qu'ils se trouvent... Dîtes aux quatre directeur de Poudlard a William Wallace,  Lord Longdubat, Gynnie Wesley et Luna Lovgood  de venir le plus rapidement possible a mon bureau. 

De nouveaux seul il observa le tableau de Dumbledore posé sur le bureau puis en un dernier soupir le racrocha a sa place.

Les choses sérieuses allait enfin commencer. Non pas commencer. Pas commencer. Ce terminer.

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant