Le serment d'un frère [1]

26 3 24
                                    

- Je vais mourir....
Albertfort avait levé ses yeux de son verre qu"il s'échinait a nettoyer pour la cinquième fois consécutive.
Et leva ses yeux bleus vers les yeux bleus de son frère.
Les dernières des Dumbledore se trouvaient dans la tête de sanglier tenu par Albertfort depuis des décennies.

- Tout ... Tout le monde doit mourir un jour Albus...
Même toi.

                                  *

- Et si il revenait.

- Il ne reviendra pas Percy. Il est mort.

- Oui mais si il revenait ?

Deux jeunes garçons se trouvaient dans une chambre il devait avoir cinq ans de différence tout au plus. L'un avait douze ans et se trouvait agenouillé près d'un lit c'était Charlie. Le second devait avoir sept ans tout au plus et était assi sur le lit. Au vu de ces yeux rouges il avait pleuré. Ses bouclettes rousses tombaient en cascades sur son visage juvénile. Charlie observa son petit frère et eux un petit sourire triste.

- Tu-Sais-Qui ne reviendra pas. Il est mort Percy. Et personne ne revient entre les morts. Même lui ne saurait.
Le petit garçon s'éssuya le nez à l'aide de sa manche.

Puis il leva ses yeux noisette aux reflets verts.

- Pro...Promis.

Charlie avait ouvert puis fermé sa bouche indécis.

                                  *

Albus avait inspiré longuement   et pardessus ses lunettes en demi lune il observa son petit frère  profondément affligé et meurtri.

- Tout ce que j'ai fais tout ce que j'ai commis toute les exactions réalisé que tu te figure que  j'ai réalisé je .. Je l'ai fais pour... Pour Arianna, pour mère pour père et pour mon petit frère.

La dernière phrase avait été prononcé si bassement que pendant une fraction de seconde, Albertfort avait cru rêver.  Puis comme si de rien était il continua à essuyer son verre s'en ce rendre compte que c'était la sixième fois qu'il l'utilisait.
Après un moment de silence assez gênant. Le plus petit des frères Dumbledore posa son torchon sur ces épaules sortie sa baguette magique l'agita  et un verre rempli d'un liquide transparent apparue.

- Vodka a la liqueur de citron. Avec plus de citron que de vodka..

Albus ouvrit puis ferma sa bouche touché après quoi il se saisit de son verre.

- Cela fait longtemps que tu m'as pas préparé un cocktail à base de citron.

- Cela fait longtemps que tu n'as pas prononcé le nom de Arianna.

Dumbledore , directeur de Poudlard avait alors inspiré. Puis avait bus une longue gorgé de Vodka.

- Si je n'avais pas rencontré Grindelwald , si je ne m'étais pas laissé consumer par la colère comme père, si je n'étais pas tombé amoureux de ce sorcier, rien de tout ce que nous vivons n' aurait eux lieu d'être. Je me souviens encore de cette liste. Cette liste que nous avons rédigé ensemble il y a près d'un siècle.  Un simple  délire d'adolescent que je pensais. Quel mal pouvait faire de simple mot gravé sur un parchemin par deux  jeunes adultes a peine sortie de l'adolescence  dans une chambre en désordre.
Quel naïf je fus..
Et lorsque des années plutards ayant complétement oublié cette liste je l'ai vu ressurgir ce fameux premier mars mille neuf cent vingt-cinq. J'ai compris sur tout que tout  était de ma faute. Une simple liste , écrit par deux jeunes sorciers en plein délire, de simple, mot, rien qu'une idée en l'air rien de plus. Rendu publique. Si j'avais su , si j'en avais put prévoir les répercussions je....

Albertfort qui avait fait apparaitre un second verre rempli de vodka à la liqueur de menthe, posa son verre et observa son frère un profond dégoût se lisait sur son visage.

- C'était donc bien vous deux qui êtes les créateurs de cette liste abject.

Dumbledore baissa la tête et des larmes coulèrent sur son visage.

- A vrai dire c'est moi qui en ait eut l'idée.  Grâce à l'éducation que j'ai ressu au prêt des Potter je connaissais tout des grandes maisons de Grandes Bretagne. J'étais obnubilé par cette idée de le séduire et lui plaire et par conséquent un soir j'ai pris une plume et j'ai ... J'ai ....

- Tu as rédigé la liste des vingt-huis sacré pour plaire à Grindelwald.

Albus avait baissé la tête tentant de disparaitre sous sa barbe.

- Oui... Oui. C'était il y a cent ans presque mois pour mois.  Une  simple idée suprémaciste  d'un sorcier en quête de gloire, un fantasme plus qu' une réelle ambition. Une simple idée, juste des mots sur a bout de parchemin.  Que Grindelwald a rendu publique anonymement des années plus tards.

                                     *

Après un moment de silence Charlie Wesley avait de nouveau ouvert sa bouche.

- C'est ce que maman et papa pensent. C'est ce que tout le monde pensent.  Il n'y aura pas de seconde guerre.  N'écoute pas ce que les autres disent.

- Oui mais si il revenait quand même.
Charlie avait sourit ce genre de sourire triste qu'avait parfois les grandes personnes.

- Perceus Wesley...
Écoute moi attentivement. Tu-Sais-Qui est mort. Il a eut ce qu'il méritait. Tout le monde obtient ce qu'il mérite un jour tôt ou tard. Et s'il arrivait à revenir malgré cela...
Charlie eu un petit sourire, sortie sa baguette magique après avoir observé derrière son épaule puis d'un ton qui se voulait chargé de noblesse et de courage, enfin autant que ce peux lorsque l'on avait seulement douze ans, il avait scandé.
Nous le défonceront a coup de poing s'il le faut.

Percy avait retrouvé alors un semblant de sourire.  Puis il avait essuyé les dernières trace de larme qui pouvait ce voir sur son visage.

- Promis ?....
Cette fois un large sourire s'était étalé sur le visage de Charlie.

- Promis. Tu n'auras rien a craindre de lui après tout c'est à ça que sert la famille ce protéger les un les autres. Je serais toujours là pour toi, comme Bil, sera toujours là pour moi comme tu seras toujours la pour Fred, pour George , pour Ron et surtout pour Gynnie. Elle n'a que trois ans après tout.  Tu as de la chance tu avais que trois ans, moi j'avais huit ans lorsque la guerre c'est terminé. Tu n'as aucun souvenir de comment c'était. Donc tu ne fais pas de cauchemar.  Tu ne crains rien tu es protégé et aimé. Jure d'en faire autant pour nos petits frères et notre toute, toute  petite soeur.
Jure le moi Percy promet moi comme je t'ai promis aujourd'hui.

Percy qui  avait définitivement cessé de pleure, bserva son grand frère droit dans les yeux puis tendis sa main.
Charlie se saisit de la petite main de son frère et posa son front contre son front. Tout deux semblèrent comme lutter quelques secondes puis Percy déclara.

- Je le jure.

                                   *

She was my sister Où les histoires vivent. Découvrez maintenant