Nomination

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Le jour du départ pour Paris arriva rapidement. Je prit une valise soigneusement préparée à la main, me tenant sur le quai de la gare, le cœur battant la chamade. Je fis mes adieux à Alya et à ma famille, puis monta dans le train qui me conduira vers une nouvelle aventure.

Pendant le trajet, je ne pu m'empêcher de me sentir nerveuse, mon défaut. Je pouvais parfois laisse le stress m'envahir. La perspective de rencontrer des figures politiques influentes, y compris Emmanuel Macron, me semblait à la fois exaltante et intimidante. Pour me détendre, je relu mes notes que j'avais préparées et j'esquissa quelques dessins dans mon carnet, un moyen pour moi de rester centrée.

À mon arrivée à Paris, je pris un taxi qui me conduisa directement au siège du parti. L'édifice imposant, situé dans un quartier animé de la capitale, me fis me sentir minuscule. J'inspira profondément avant d'entrer.

« C'est maintenant ou jamais. » murmurai-je pour moi-même.

Je fus accueillie par un assistant qui me guida vers une salle de réunion. À l'intérieur, plusieurs membres du parti discutaient déjà, mais ce fut la figure centrale de Gabriel Attal qui attira mon attention. Il se leva en la voyant entrer.

Gabriel : « Orane, bienvenue à Paris. Nous sommes ravis de vous avoir parmi nous. »

« Merci, Monsieur Attal. C'est un honneur d'être ici. »

Après les présentations, Gabriel  m'expliqua brièvement le programme de la journée. Ont allaient rencontrer Emmanuel Macron et discuter des projets sur lesquels je pourrait travailler.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau et Emmanuel Macron entra, accompagné de plusieurs conseillers. Je me redressa instinctivement, impressionnée par l'aura du président.

Emmanuel Macron : « Bonjour à tous. Et voici donc notre nouvelle recrue. Orane, c'est ça ? »

« Oui, Monsieur le Président. C'est un honneur de vous rencontrer. »

Emmanuel Macron : « Le plaisir est partagé. Gabriel m'a beaucoup parlé de vous et de vos idées. J'ai hâte d'entendre ce que vous avez à proposer. »

Je sentis une vague de confiance m'envahir. Je pris la parole et expliqua mes projets avec passion, mettant en avant mes convictions et mon désir de faire une différence. Je remarquai avec satisfaction que le président et les autres membres du parti semblaient intéressés et engagés par mes propositions.

Après la réunion, Gabriel Attal me guida vers son nouveau bureau.

Gabriel : « Vous vous en êtes très bien sortie, Orane. Le président est impressionné, et je suis convaincu que vous allez apporter beaucoup à notre équipe. »

« Merci, Monsieur Attal. Je suis vraiment excitée de commencer. »

La journée se poursuivit avec une série de rencontres et de présentations. Je rencontre des figures politiques influentes, chacune d'elles me mettant un peu plus à l'aise dans cet environnement nouveau et stimulant. Je me lie rapidement avec certains membres de l'équipe, partageant mes idées et apprenant de leurs expériences.

Nous nous mîmes rapidement au travail. Gabriel voulait m'intégrer activement dans son équipe, mais il savait que j'avais besoin de formation. Chaque jour, il m'expliquait les rouages de la politique, parfois avec ses conseillers.

Un après-midi, alors que nous révisions une stratégie, Gabriel me dit : « Orane, tu as beaucoup de potentiel. Mais il y a quelques aspects à peaufiner. Tu dois apprendre à être plus concise et percutante dans tes discours. »

J'acquiesçai, déterminée à m'améliorer. « Je comprends. Je ferai de mon mieux pour progresser. »

Pendant près d'un an, ce fut ma routine. Bien que difficile, cette période était enrichissante. J'accompagnais discrètement Gabriel lors de ses déplacements publics, restant en retrait mais absorbant chaque leçon.

Un jour, lors d'une réunion stratégique, Gabriel m'annonça : « Les élections européennes approchent, Orane. Le président et moi avons réfléchi et nous voulons te nommer comme candidate du parti. »

J'étais stupéfaite. « Moi ? Mais... c'est un immense honneur. Je ne sais pas quoi dire. »

Gabriel sourit. « Tu es prête. Nous croyons en toi. »

Cette nomination fit débat au sein du parti. Certains étaient satisfaits, d'autres sceptiques. Le grand public ne me connaissait pas, et c'était un grand risque, mais Gabriel avait confiance en moi.

Les chaînes de télévision furent prises de court. Les journalistes commencèrent à chercher des informations sur moi. Un matin, lors d'une conférence de presse, Gabriel et moi nous tenions côte à côte.

Un journaliste demanda : « Monsieur Attal, pourquoi avoir choisi Orane Hoarau comme candidate ? »

Gabriel répondit avec assurance : « Orane incarne le renouveau et la détermination. Elle a démontré des capacités exceptionnelles et une vision claire pour l'avenir. Nous avons confiance en elle. »

Mes collègues témoignèrent également de mes capacités aux journalistes. Claire, une collègue, déclara : « Orane a toujours été passionnée et dédiée. Elle apporte des idées novatrices et sait fédérer les gens autour de ses projets. »

Chaque jour qui passait, je devenais plus forte, plus déterminée et plus convaincante. Cette expérience, bien que difficile, m'enrichissait et me préparait pour les défis à venir.

Le jour où j'ai été officiellement nommée, j'ai ressenti un mélange d'excitation et de responsabilité. J'étais prête à montrer au monde ce dont j'étais capable et à défendre mes convictions avec passion.

Je pris un moment pour apprécier la vue de la ville depuis la fenêtre de mon appartement parisien. Le chemin que j'avait parcouru depuis ma petite commune jusqu'à Paris était déjà impressionnant, mais je savais que ce n'était que le début de mon aventure. J'étais prête à relever tous les défis qui m'attendaient, forte de mes convictions et de mon désir de faire une différence.

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