Ce débat face à Jordan Bardella était crucial, Gabriel ne cessait de me le répéter. Nous étions chacun dans une pièce destinée pour nous. Pas une simple loge, mais une sorte de petit salon confortable et isolé du bruit extérieur. Tandis que je parcourais mes notes une dernière fois, je ressentis soudain une forte envie de sucre.
Je me tournai vers Gabriel : "Est-ce que tu as des petits gâteaux ou quelque chose ? J'ai besoin de quelque chose de sucré."
Il haussa les épaules. "Je vais aller voir ce que je peux trouver."
Les minutes passaient, et mon envie ne faisait que grandir. Incapable d'attendre plus longtemps, je sortis de ma loge. Une porte était légèrement ouverte, et je toquai doucement. Personne ne répondit. J'entrai doucement, pensant que la salle ne devait être réservée à personne.
Sur la table, il y avait un petit paquet de bonbons. Une vague de soulagement m'envahit. J'allais pouvoir apaiser cette envie de sucre soudaine. J'attrapai le paquet et commençai à manger quelques bonbons, savourant chaque bouchée. C'est alors que je sentis une présence derrière moi. Je me retournai et vis Jordan Bardella se tenant dans l'embrasure de la porte, un sourire amusé sur les lèvres.
"Vous aussi vous avez vos petites envies de sucre," dit-il en s'approchant lentement.
Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. "Effectivement, je suis désolée, je ne savais pas que c'était à vous."
Il secoua la tête, toujours souriant. "Pas de souci. Après tout, partager des bonbons n'a jamais fait de mal à personne."
Il était maintenant face à moi, si proche que je pouvais sentir son parfum. Il plongea sa main dans le paquet de bonbons tout en me regardant dans les yeux. Son regard était intense, presque hypnotisant. Je sentais une étincelle, plus qu'un simple frisson, quelque chose de plus profond et de plus intense. Son regard ne semblait pas vouloir se détacher du mien, et je pouvais voir une lueur de trouble dans ses yeux.
Il prit la parole avec un ton légèrement narquois : "Le débat n'a pas encore commencé et vous voulez déjà m'affronter ?"
Je ne pouvais m'empêcher de sourire. "Si vous voulez jouer à ce jeu-là, je suis plus forte que vous ne le pensez."
Nos corps semblaient se rapprocher instinctivement, une connexion se tissant entre nous sans que nous nous en rendions compte. La proximité était enivrante, et je pouvais presque entendre mon propre cœur battre.
La porte s'ouvrit brusquement, et l'un de ses conseillers entra, brisant l'instant. "Jordan, nous devons y aller."
Nous reculons légèrement, la magie de l'instant rompue. Je lui adressai un sourire avant de quitter la pièce. "Merci pour les bonbons, monsieur Bardella."
De retour dans ma loge, Gabriel m'attendait avec quelques biscuits. "Enfin, j'ai trouvé quelque chose pour toi."
Je pris un verre d'eau et me dirigeai vers le plateau. Toute cette interaction avec Jordan avait éveillé en moi une étrange confusion. Une tension palpable s'était installée entre nous, et malgré nos positions opposées, je ne pouvais nier l'attraction qui se formait. Chaque fois que je repensais à son regard, une chaleur inexplicable me traversait.
Alors que je me préparais mentalement pour le débat, une question persistait dans mon esprit : était-ce vraiment seulement un jeu de stratégie, ou y avait-il quelque chose de plus entre nous ?
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Passions et Politique
General FictionOrane Hoarau, une jeune femme pleine de passion et de détermination, se lance dans le monde complexe et tumultueux de la politique française. Aux côtés de Gabriel Attal, talentueux stratège du gouvernement, elle commence à apprendre les ficelles du...