Contact

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POV Jordan :

Avec Marine, nous avions examiné tous les candidats nommés pour représenter leur parti aux élections européennes. Mais l'un d'entre eux attira particulièrement mon attention. Orane Hoarau. Qui était-elle ? Elle avait été choisie par le camp présidentiel. Je ne pouvais m'empêcher de m'interroger. Qu'avait-elle de si convaincant pour que Gabriel Attal la nomme ? Bien d'autres noms auraient pu être choisis, et pourtant c'était cette jeune femme méconnue qui était élue. J'avais hâte de savoir de quoi elle serait capable.

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La soirée du grand débat était enfin arrivée. Je n'étais absolument pas stressé. Confiant, je voulais faire entendre les idées du RN, celles qui feraient bouger les choses. Arrivé sur le plateau, Orane Hoarau n'était pas encore présente. Je saluai mes concurrents, échangeant quelques mots de courtoisie. Puis elle arriva. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça. J'avais simplement vu une photo d'elle. J'étais légèrement perturbé. Elle n'était pas très grande, mais elle dégageait quelque chose que je ne discernais pas, une aura captivante.

Elle saluait les autres et arriva devant moi. Nous tendons nos mains en même temps. Sa main s'engouffra dans la mienne. Je la regardai dans les yeux. Pour la première fois, j'entendais sa voix, calme et douce. J'avais apprécié ce contact sans trop comprendre pourquoi. Elle s'installa à son pupitre, chaque candidat l'observant attentivement.

Le débat commença. Je jetai un dernier coup d'œil à Marine qui m'envoya un sourire de confiance. Elle avait toujours cru en moi et m'avait propulsé sur le devant de la scène. Les échanges étaient intenses. Orane Hoarau se révéla bien plus coriace que je ne l'avais imaginée. Elle répondait franchement, sans détour. Mais je ne me laissai pas faire. J'avais plus d'expérience qu'elle et je voulais la tester, voir si elle pouvait facilement être déstabilisée. À ma grande surprise, elle ne tomba pas dans le piège. J'étais quelque peu déconcerté.

Le débat toucha à sa fin. Chacun reprit son chemin vers ses conseillers. Après avoir fait un dernier tour dans ma loge pour manger quelques bricoles, je sortis et tombai nez à nez avec elle. Je ne pus m'empêcher de la taquiner légèrement.

"Vous vous êtes plutôt bien débrouillée pour une débutante," dis-je avec un sourire en coin.

Elle me regarda droit dans les yeux, un éclat de défi dans le regard. "Je vous avais bien dit de ne pas me sous-estimer, monsieur Bardella."

Je ris légèrement, appréciant sa réplique. "Je suis curieux de voir ce qu'il m'attend avec vous."

Je lui serrai la main pour lui dire au revoir et ressenti à nouveau cette même sensation étrange. Un frisson parcourut mon bras, me laissant légèrement troublé. Je la regardai dans les yeux, essayant de déceler quelque chose. Elle semblait légèrement gênée, mais je n'en étais pas sûr. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Pourquoi étais-je autant perturbé par elle ?

Après cet échange, je rejoignis Marine dans la voiture. Elle me félicita pour ce débat et pensa que je m'en étais très bien sorti. Néanmoins, elle me mit en garde contre Orane.

"Elle a plus de potentiel qu'on ne le prétend, Jordan. Ne la sous-estime pas."

Je hochai la tête, pensif. Marine avait raison. Orane Hoarau était bien plus redoutable que je ne l'avais imaginée. Et ce frisson étrange que je ressentais chaque fois que je la touchais ou croisais son regard... Qu'est ce que cela signifiait ?

Cette soirée n'avait fait qu'attiser ma curiosité envers Orane Hoarau. Qui était-elle vraiment, et jusqu'où pouvait-elle aller ?

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