Quelques jours passent sans que je ne donne de nouvelles à Jordan. Il avait essayé de m'appeler, de m'envoyer des messages, mais je ne répondais pas. Cependant, je savais que je ne pouvais l'ignorer éternellement.
Aujourd'hui, nous recevions à Matignon des chefs d'entreprise, tous avides d'entendre les mesures que chaque parti pourrait apporter pour leurs intérêts. Évidemment, Jordan était là. Nos regards se croisent durant la soirée et, bien sûr, il se dirige vers moi. Gabriel s'approcha de moi au même moment.
"Bonsoir, Orane," dit Jordan en serrant ma main, visiblement gêné par la présence de Gabriel.
"Bonsoir, Jordan," dis-je rapidement.
Il serra la main de Gabriel et partit, mais son regard insistant cherchait à comprendre ce qui se passait. Je l'ignorai toute la soirée, Gabriel nous scrutant avec attention. Alors que je m'éclipsais pour aller aux toilettes, je ne fus pas surprise de croiser Jordan.
"Qu'est-ce qui t'arrive, Orane ? Pourquoi tu m'évites ?" demanda-t-il, son regard perçant.
"Jordan, écoute, c'est compliqué. Je ne peux pas t'expliquer maintenant."
Il m'agrippa le bras et m'extirpa vers une petite salle à l'abri des regards. "J'ai tout mon temps."
"Écoute, peut-être qu'on est allés trop vite. Gabriel sait pour nous deux et peut-être qu'il a raison, peut-être que notre relation n'est pas une bonne idée..."
"Mais toi, qu'est-ce que tu veux ?" Son regard fixé dans le mien.
"Je ne sais pas, Jordan, je suis perdue."
Il attrapa mon visage et m'embrassa, pas de la même manière que la dernière fois. Ses mouvements étaient lents mais intenses. Il s'arrêta.
"Je te repose la question, qu'est-ce que tu veux maintenant ?"
Mon corps réagit immédiatement, l'attraction étant trop forte. Je l'embrassai en retour, agrippant sa nuque. Ses mains glissèrent dans mon dos jusqu'à mon bassin. Il souleva délicatement mon haut pour passer ses mains sur ma peau. Ses caresses me donnaient des frissons de désir, et notre cadence s'accéléra légèrement. Il s'arrêta pour me regarder dans les yeux avant de reprendre ses baisers dans mon cou, descendant jusqu'à l'entrée de ma poitrine. Un bruit nous arrêta alors, mais la tension restait palpable, l'atmosphère chargée d'électricité, nos regards nous trahissant.
Je me rhabillai rapidement et sortis avant lui. Effleurer son corps en passant n'arrangeait rien. Nous nous redirigeons vers la salle de réception. Personne n'avait remarqué notre absence, tant mieux. Je tentai de reprendre le fil des discussions, mais mon esprit restait fixé sur les mains de Jordan contre ma peau, nos souffles en communion.
La soirée se terminait. En m'installant dans ma voiture, je savais que j'avais fait mon choix. "Rejoins-moi chez moi," envoyai-je à Jordan.
Il répondit dans la seconde : "Je serai là."
Mon cœur battait la chamade à l'idée de le revoir, cette fois sans barrières. L'attente semblait interminable, mais je savais que nous allions enfin pouvoir nous retrouver pleinement, sans détours ni hésitations.
En arrivant chez moi, je pris une douche fraîche. La chaleur de l'été commençait à se faire sentir, et l'eau froide sur ma peau apaisait mes nerfs en ébullition. Je me préparai rapidement, choisissant des vêtements confortables mais séduisants. La sonnerie de la porte retentit. Un mélange d'excitation et de nervosité s'empara de moi.
Je l'ouvris et le vis, debout, sur le seuil, un sourire tendre aux lèvres. "Entre," murmurai-je, en essayant de masquer mon stress.
Il entra et referma la porte derrière lui, enlevant sa veste avec une lenteur délibérée. "Je suis vraiment désolée, Jordan," dis-je, ma voix légèrement tremblante. "Je pensais que ce serait plus simple en t'ignorant, mais j'avais tort."
Il s'approcha de moi, caressant doucement ma joue. "Est-ce que tu regrettes ton choix ?"
"Bien sûr que non, loin de là. Mais la situation est si complexe, Jordan."
"Ne pense pas à ça. Pense seulement à nous." Il m'embrassa avec une douceur qui fit fondre toutes mes résistances. Cette attraction était de nouveau présente, ce désir montant en moi petit à petit. Ses lèvres descendirent dans mon cou, jusqu'au-dessus de ma poitrine.
"Je crois qu'on s'était arrêtés là," murmura-t-il en souriant. Je ne pus m'empêcher de sourire en retour. Il passa sa main sous mon débardeur, ses mains cherchant mes seins. Un frisson parcourut tout mon corps. Nous étions là, en plein milieu de mon salon, mais je l'emmenai rapidement dans ma chambre.
Je l'aidai à enlever sa cravate, déboutonnant sa chemise qui laissait place à son torse et ses abdos tracés. Il reprit vite le dessus et enleva mon débardeur, ne pouvant s'empêcher de mordiller sa lèvre. Chaque partie de mon corps était un terrain pour ses baisers. Sa main descendit légèrement vers le bas de mon ventre, passant sous mon short. Il me souleva légèrement, agrippant mes fesses, ses mains continuant de se balader, me faisant frémir à chaque mouvement.
Mes mains se baladaient sur son torse et ses abdos, explorant chaque contour. À un moment, il se leva et commença à déboutonner son pantalon. J'observai chacun de ses mouvements, alternant entre ses yeux et son corps. D'un coup, il s'arrêta avant d'enlever son caleçon.
"Tu es sûre que tu en as envie ?" demanda-t-il, son regard scrutant le mien avec intensité.
Je l'attirai vers moi, murmurant : "Je n'attends que ça, Jordan."
Ni une ni deux, il enleva son caleçon et retira délicatement mon short et mon sous-vêtement. Avant qu'il ne s'engage plus loin, je murmurai à son oreille : "C'est ma première fois."
Il me regarda avec tendresse. "J'irai doucement, ne t'inquiète pas. Laisse-toi aller."
Ce fut un moment intense, en communion totale, nos souffles s'accélérant de plus en plus. Il me mordilla légèrement la lèvre, me faisant gémir de plaisir. Ses mouvements, d'abord lents, devinrent plus rapides, m'amenant à des sensations que je n'avais jamais ressenties auparavant.
À la fin, nous nous laissons tomber, épuisés mais comblés. Il me donna un dernier baiser avant que nous nous endormions, enlacés. La chaleur de son corps contre le mien était réconfortante, et je m'endormis avec la certitude que, malgré les obstacles, nous étions sur le bon chemin.
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Passions et Politique
General FictionOrane Hoarau, une jeune femme pleine de passion et de détermination, se lance dans le monde complexe et tumultueux de la politique française. Aux côtés de Gabriel Attal, talentueux stratège du gouvernement, elle commence à apprendre les ficelles du...