Partie quatre-vingt six.

1.5K 155 105
                                    

Inspirant, Katsuki glissa ses paumes le long des jambes de son copain, appuyant sur ses mollets, les englobants dans ses mains. Ils ne parlaient plus, l'un et l'autre, le son des quelques oiseaux mélangé aux instruments s'infiltrant jusqu'aux murs, leur offrant l'ambiance de détente que le blond avait recherché à avoir. Lui-même, parcourant le corps d'Izuku, se sentait bien plus à l'aise et détendu, maintenant en mouvement, et se rappelant sa formation, bougeant ses membres par réflexe. Le cul de Deku ne le déconcentrait plus autant, même si ses yeux ne pouvaient se retenir de glisser à quelques moments sur ce bombé qui l'attirait comme un aimant.

L'étudiant sous lui ne bougeait pas et il s'arrêtait parfois dans ses gestes pour voir le visage complètement détendu de son mec. Il était certain que le plus jeune ne dormait pas, le voyant réagir à certaines de ses caresses. Un ou deux sourires et des traits qui se plissent.

L'intérieure de ses mains toujours enduit d'huile, le cendré les remonta alors derrière les genoux, puis l'arrière des cuisses. Il ressentait cette folle sensation de satisfaction, ce bonheur dans son bide alors qu'il leur créait ce moment à deux.

Izuku se laissait littéralement aller, s'abandonnant à ce matelas si confortable et à ce touché qui lui faisait tellement de bien. Sur le ventre, sa joue collée contre le lit, il avait laisser ses bras se mettre où ils le souhaitaient. Sa main gauche pendouillait dans le vide et venait parfois se frotter contre le sol de la chambre. Et la droite restait immobile contre son flanc, ses doigts tremblants aux sensations.

C'était génial. Complètement différent des séances de kinésithérapie qu'il avait dû subir après son accident en première année de lycée. Il n'y avait aucune douleur, de bruits de craquement. Il n'entendait que la musique incroyablement relaxante qui l'entourait... Et les mains de Katchan sur lui. Parfois, quand le touché de son petit-ami passait à certain endroit précis, il se surprenait à papillonner des yeux, juste par plaisir. Pour lui, c'était comme le massage crânien que lui faisait son coiffeur au moment du shampoing. C'était trop bon.

Soupirant et souriant de béatitude, le vert frissonna à la sensation des nouvelles mains sur son dos, cette fois ci, repartant sur ses flancs. Bien que calme, il prit sur lui de ne pas briser ce moment en riant. Ses côtes étaient sensible et il était assez chatouilleux.

C'est ainsi que le massage se continua, les doigts du boxeur vagabondant de haut en bas sur le corps du plus jeune. Comatant tranquillement, la bave presque aux bords des lèvres, Midoriya sentit alors les mains revenir encore sur ses jambes, cette fois ci, prenant la peine de s'attarder sur ses pieds. Par réflexe, il sursauta en sentant une pression sur la plante de ses pieds, se mordant la lèvre pour ne pas donner un coup. Les pieds s'étaient... Hyper sensibles et il se retenait au plus profond de lui de ne pas rire et de gâcher cette intention de Katsuki. Il le faisait pour lui, il n'allait pas le gâcher.

Fermant un peu plus ses paupières aux sensations, Izuku agrippa le dessous du lit de sa main gauche, prenant sur lui. Mais bien vite, les caresses remontèrent et il ne pu se retenir un soupir de soulagement. Détendant ses épaules et son dos, les paumes glissèrent jusqu'à l'arrière de ses cuisses et son corps se couvrit de frissons. A l'aise, sa main sous le lit se resserra tout de même aux sensations et il sentit son abdomen se réchauffer, sentant sa poitrine se serrer. De son membre libre, ses doigts se mirent à vibrer quand la caresse monta jusqu'au haut de ses cuisses, juste sous ses fesses. Il ignorait si Katsuki le faisait inconsciemment, mais les vibrations s'accentuèrent, descendant dans son ventre et réveillant son entre-jambe.

Maugréant pour lui-même, le faisant dans sa tête, Deku se détourna de leur moment à deux, tentant de calmer son esprit et son corps en silence tout ça en toute discrétion. Mais c'était sans compter sur le blond qui insista sans se rendre compte, venant toucher son dos et coulissant jusqu'à ses reins. L'espoir de baisser ses ardeurs décampèrent et l'étudiant ferma avec puissance ses paupières. Il ne fallait tout simplement pas que Katchan s'en rende compte. C'était tout.

Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant