Partie huit.

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- Itadakimasu ! s'exclama Inko, avant de séparer ses deux mains jointes.

Elle récupéra ses baguettes et empoigna son bol de riz avec appétit, zieutant au passage son fiston face à elle qui se remplissait doucement la panse. La petite verte sourit en le voyant aussi inconscient, aussi relaxé. Il mangeait avec appétit, lui envoyant des sourires de temps en temps. Il bus une rasade d'eau et attaqua le reste de son petit déjeuner.

Inko mangea plus lentement, appréciant avec délice le fait de manger au calme et devant l'océan pacifique. Elle plissa les yeux face au soleil mais ne pu se retenir un soupir de bien-être.

Ils étaient arrivé au Club Togata depuis deux jours et en voyant le plaisir que prenait Izuku, Inko ne pouvait que se sentir heureuse. Elle le voyait serein, calme, reposé. Il faisait des grasses matinées - comme elle d'ailleurs, il ne fallait pas refuser un tel confort -, mangeait à sa faim et reprenait doucement des couleurs suite aux quelques moments passés ensemble près de l'eau. Elle sentait son coeur se gonfler de bonheur à le voir de cette manière. Il ne fallait pas qu'il pense à leur retour et qu'il s'amuse.

- Qu'est-ce que tu as Okaasan ?

La verte sursauta légèrement, se renversant par mégarde un peu de riz sur ses cuisses habillés d'une robe légère. Elle s'empressa de retirer les grains, rouge et répondit:

- Rien mon chéri, je te regardais.

- C'est ce que je voyais ! s'empressa de dire Izuku.

- Tu as l'air tellement heureux, que ça me fait du bien de te voir comme ça, sourire et profiter.

Izuku plissa les yeux et posa ses baguettes et son bol vide sur la table, emprisonnant dans l'une de ses paumes, celle de sa maman.

- Merci Okaasan. Pour le voyage et tout. Merci d'être là pour moi.

- Izuku...

Le nommé paniqua brusquement en voyant les yeux de sa maternelle s'humidifier.

- Okaasan ! Ne pleures pas !

Il observa avec effarement les vannes s'ouvrirent, s'agitant dans tout les sens à la recherche d'un mouchoir.

Un peu plus loin, une forme au dos voûté pencha la tête, regardant les événements près de la mer. Mitsuki cligna des yeux en voyant Izuku s'agiter au chevet d'Inko qui pleurait à chaude larmes de manière bruyante. Elle se souvint d'une jeune femme sensible, aux tendances bien étrange et aux larmes abondantes. Malheureusement, son fils semblait avoir hérité du même gêne malheureux que sa mère.

- Mitsuki chérie, tu ne manges pas ? s'enquit Masaru en la regardant par dessus ses lunettes.

La blonde haussa les épaules, posant un poing sous son menton, où elle s'appuya. Elle regarda son très cher mari la dévisager et elle en fit de même, appréciant toujours plus les contours de son visage et ses cheveux châtains. Qu'est-ce qu'elle l'aimait... Elle ne se serait jamais pardonné si elle n'avait pas prit les devants de leur relation et ne l'avait pas dragué abusivement.

Elle devait parler à Inko et au plus vite. Elle n'aimait vraiment pas voir son amie l'éviter depuis deux jours. Et dire qu'il était déjà dimanche.

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- Gomen Izuku ! Ta mère est bien trop émotive !

- Tiens, un mouchoir.

L'étudiant la regarda se moucher discrètement et essuyer ses joues. Elle expira, comme si pleurer était une dure épreuve.

- Je sais que nous avons déjà fait un peu de plage hier, mais j'aimerais beaucoup profiter de la piscine avant qu'il ne fasse trop chaud. dit la petite verte, une fois remise de ses émotions. Il n'est que 10h.

Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant