Aussitôt les paroles du blond s'intégrant dans sa tête, le corps d'Izuku se couvrit de frissons. Il les ressentit tout d'abord sur ses bras, puis ses jambes, remontant à une vitesse phénoménale tout le long de sa colonne, venant lui chatouiller la nuque et lui prendre les entrailles. Ses yeux restés plantés dans la noirceur du ciel, il les cligna puis bougea sa langue dans sa bouche. Ressentant ici aussi un fourmillement.
Il ouvrit les lèvres, incapable de bouger. Il ne sentait même plus ses doigts, juste ce touché dans sa paume. Sa respiration se détraquant, il respira de manière saccadée, sentant son coeur le lâcher. Et cette boule toujours présente envahir pleinement son abdomen.
Puis il grimaça, détournant le regard du ciel, le maintenant clos. Il sentait peu à peu ses yeux le brûler et l'intérieur se mouiller. Par gêne, ou par protection, il vint mettre sa main disponible contre ses yeux, pour se cacher.
Il savait très bien que l'autre le regardait, peut-être qu'il attendait une réponse de sa part, mais il n'arrivait plus à parler. Il ressentait juste ce besoin de se laisser aller et de pleurer. Il ne pensait vraiment pas se sentir aussi mal, pleurer aussi naturellement, comme un soulagement.
Ca lui faisait tellement de bien.
Le visage qu'il aimait à moitié caché, Katsuki ne pouvait voir que ce nez, cette bouche qui tremblait et une partie des tâches de rousseurs.
Il faisait bien sombre mais sa lanterne était toujours allumée et il n'arrivait pas à quitter des yeux les lèvres d'Izuku alors que les joues du vert laissaient des traînées salés. Cette lèvre inférieur qui s'agitait par spasme, rejoignant celle du dessus pour de nouveau se séparer.
La réaction de l'étudiant le fascinait autant que ça le déroutait. Parce qu'il ne pensait pas que Deku pleurerait comme ça, aussi fort et de manière totalement abandonnée. Qu'il garderait tout de même sa main dans la sienne, la serrant comme si sa vie en dépendait.
Il l'aimait lui aussi ?
Cependant, l'explosif se sentit tout de même mal, caressant cette main, pour essayer de le rassurer... Mais de quoi ? Il voulait que Deku lui explique, parce qu'il avait besoin de mot. Si le vert l'aimait, alors il fallait qu'il le lui dise !
Katsuki commençait à se sentir vraiment bizarre, déranger par une chose qu'il ignorait. C'était juste présent, là dans sa poitrine.
Doucement, il croisa un peu plus ses doigts à ceux de Deku, lui montrant par il ne savait quel moyen, qu'il était là. Qu'il fallait arrêté de pleurer. Puis il se tourna sur son flanc droite, regardant le visage de l'autre plus près.
- Deku...
Il ne savait pas lui même ce qu'il voulait.
- J'peux t'prendre dans mes bras ?
Sa voix descendit dans les graves au fur et à mesure qu'il chuchotait.
Après un petit hochement de tête de haut en bas, Izuku, les traits toujours à moitiés dissimulés, se laissa faire, permettant au blond de venir se coller contre lui. Katsuki garda bien au chaud la paluche qu'il tenait, décidé à ne pas la laisser s'enfuir. Il vint positionner une partie de son corps contre le côté gauche du vert, s'allongeant un peu, juste pour se poser. Puis de sa main libre, la gauche, engourdit pour être restée trop longtemps sous sa tête, il la dirigea sur le ventre du plus jeune. L'abdomen se contracta à son touché puis il la glissa sur la largeur, venant encercler le corps d'Izuku. Pour être plus à son aise, il passa aussi une jambe entre celles de l'autre. Puis il déposa sa tête contre la clavicule de Deku.
Pour ne plus bouger.
Il respirait simplement, entendant le son des battements de coeur sous lui, tapant contre son oreille. Leur position n'avait pas l'air de déranger Izuku, qui resta tel quel, devenant même plus calme, plus reposé. Et il retira même sa main de ses yeux, allant la mettre dans celle du blond, contre ses côtes.
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Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]
FanfictionFatigué par ses cours, ses révisions et son petit boulot, Izuku est complètement dépassé. Il lutte. Sa mère, se rendant compte de l'épuisement de son fils, décide de l'emmener avec elle pendant l'été dans un club de vacances. Bien décidé à lui faire...