Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]

Partie soixante seize.

Le lendemain matin, se fut Izuku qui se réveilla le premier. Il avait l'esprit complètement brouillé par les événements et par la chaleur qui l'entourait. La tête nichée dans son bras, il sentait sa langue toute pâteuse et ses pieds sortir du lit. Le pire, c'était la température, il avait horriblement chaud.

Alors brusquement, dans un sursaut, il redressa la tête, les paupières fermées par le sommeil. Il se sentait complètement à l'ouest. Puis se recouchant sur le dos, il vint se frotter les yeux et constata son front trempé, ses cheveux emmêlés et collés. En découvrant le monde autour de lui, il se rendit compte que la chambre était plongée dans la pénombre, mais vit qu'il faisait jour, la lumière du soleil traversant, malgré les rideaux.

Se tournant, parce qu'il n'avait pas envie de se lever, bien qu'à présent réveillé et que sa vessie faisait des siennes, il roula sur sa gauche. Ses yeux plissés, il avala la salive qui stagnait dans sa bouche et ses pupilles virevoltèrent, caressant le visage endormit devant lui.

Sa tête posée sur l'oreiller, le vert se rappela doucement la nuit qu'ils avaient passé et il sentit son visage s'enflammer. Il eut l'impression qu'il faisait encore plus chaud ! Pourtant, il n'avait plus le drap sur lui, il était complètement à poil. Cette constatation lui donna une nouvelle bouffée de chaleur et il observa le corps de Katchan, zieutant son dos alors que le blond dormait sur le ventre, les fesses presque à l'air. Dans une quête de s'occuper et parce qu'il n'avait pas du tout envie de quitter le lit, Izuku se releva sur un seul bras et entreprit de compter les grains de beauté sur le dos du plus âgé.

Midoriya se mordilla la lèvre, conscient qu'il était complètement niait, mais pour une fois que Katchan était calme et dormait, il n'allait pas se retenir. Il avait envie de frôler la peau du dos de la pulpe de ses doigts, de toucher ses omoplates et sa nuque dégagée mais il savait qu'il y aurait de grande chance qu'il réveille l'endormi. Même si le désir de parcourir sa colonne vertébrale était incroyablement tentante.

Il rougit une nouvelle fois en se rendant compte que c'était le troisième matin qu'ils se réveillaient ensemble. Preuve qu'ils avaient dormi dans le même lit. Souriant, l'étudiant vint reposer sa tête sur l'oreiller, ne contrôlant plus la chaleur constante qui parcourait ses organes. Bon sang...

Puis alors, ses lèvres toujours étirées, il entendit la respiration de Katsuki taper contre la taie d'oreiller et se dit que la chambre était tout de même vachement calme. Peut être trop ! Quand soudainement, il repensa à l'horrible chaleur qui les enveloppait et que étrangement, le climatiseur juste en face d'eux ne faisait aucun son.

Inquiet, il se leva du lit, quittant le matelas en douceur pour ne pas réveiller Katsuki. Plissant ses yeux par le trop peu de lumière, il se dirigea quand même en douceur et à tâtons jusqu'à la porte fenêtre où il décala légèrement le rideau, éclairant alors suffisamment la chambre pour qu'il puisse y voir quelque chose sans se cogner à un meuble. En trouvant l'interrupteur, il se rendit alors compte que celui de la climatisation était juste à côté de la lumière du plafonnier et grimaçant en comprenant que c'était surement lui qui avait fait de cette chambre, un vrai four. Il se souvenait avoir tâtonner le mur de sa main la nuit précédente, juste avant de prendre Katchan dans sa bouche...

Appuyant dessus, il entendit après quelques secondes l'engin se déclencher et un vent frais se déverser dans la fournaise. Et parce qu'il faisait vraiment chaud, il augmenta légèrement la clim, allant ensuite recouvrir son petit-ami avec le drap. Ce n'était pas le moment pour que le cendré tombe malade. Et puis lui dire qu'il était enrhumé parce qu'il avait eut les fesses à l'air... Ca aurait quand même été trop drôle !

Enfin, son copain maintenant protégé et la chaleur de la pièce se calmant decrescendo, Izuku se rendit alors compte de l'état de la chambre et se sentit de nouveau gêné, ses dents mordillant sa lèvre inférieure. En fait, il ne se souvenait plus du tout de ce qu'il s'était passé après qu'il ait éjaculé. Il se rappelait du blond dans son dos, il en avait d'ailleurs encore la sensation, son torse collé derrière lui... Mais après... Mal à l'aise, en se disant qu'il s'était peut-être encore endormit, il partit aux toilettes, peut-être qu'au moins là bas, juste le temps de vider sa vessie, il oublierait le fait qu'il s'endormait au pire des moments.