- Je comprends tes mots Katsuki-kun et je te crois. Alors s'il te plaît, ne trompes pas ma confiance.
Par compassion, Inko avança son bras droit jusqu'à le poser sur l'épaule du blond. Elle sentit celle ci se tendre à son touché mais ne la bougea pas.
Elle le comprenait, Izuku, son Izuku était une vraie merveille. Elle l'aimait plus que tout.
- Je m'excuse encore, je suis vraiment désolé pour...
- Oh je te comprends. le coupa la femme, la mine un peu sombre. Mais ne pousses pas le bouchon trop loin. Ne ressasses pas le passé s'il te plaît.
Se taisant, Katsuki ajouta tout de même:
- Izuku m'a prévenu que vous auriez sûrement envie de me gifler.
- Tu continues et ma main me démange.
Un sourire pour façade, Inko reprit les rênes et se leva. Elle pouvait bien accepter des choses de ce garçon, mais rester trop longtemps avec lui la mettait tout de même dans un profond malaise.
Sans prendre la peine d'attendre le plus jeune et jugeant de leur conversation close, elle ouvrit les deux portes fenêtres, retrouvant l'enfermement de la chambre.
C'est au moment où elle allait demander à son fils comment allait Mitsuki, qu'un autre individu s'invita dans la pièce. Masaru délaissa ses chaussures dans l'entrée et se rua vers le lit. Découvrant alors bien du monde dans sa piaule.
- Oh bonjour ! fit-il en découvrant Izuku aux pieds du lit.
.
Aux yeux d'Izuku, le reste de l'après-midi en ce banal dimanche dix-sept août se transforma en vrai rêve. Par rêve, il entendait par là que tout lui sembla irréel et incroyable.
Sa mère avait eu une discussion qui avait l'air des plus normal avec son ami d'enfance, de plus, elle ne s'était pas énervée comme cela pouvait parfois lui arriver. Elle n'avait pas eu le visage rouge et n'avait pas cherché à attaquer le visage du blond. Pour ça, il les avait regardé très attentivement, alternant entre eux et le corps endormi de Bakugo-san.
Lorsque sa mère l'avait encore rejoint dans la chambre, il avait vu Katchan rester seul sur la terrasse, recroquevillé sur lui-même. Il ne savait pas ce qu'avait bien pu lui dire sa mère mais il revoyait là les gestes et l'expression qu'il avait eu avec lui, lorsqu'il semblait être à bout dans ce couloir de l'hôtel.
C'était sans compter sur le propre père de l'explosif - devait-il encore l'appeler comme ça ? - qui les avait rallié et avait donc prit la relève sur la surveillance de sa propre femme. Il semblait malheureux et désespéré par le comportement de son épouse mais ne jugea à aucun moment qu'Inko était en faute. Il répéta même les paroles de son fils en disant:
- Elle n'a jamais su se gérer avec l'alcool et pourtant, elle le sait qu'elle ne le tient pas. A chaque fois c'est pareil. Je vous parle même pas des fêtes de fin d'année.
Masaru Bakugo avait rit de ses propre paroles puis avait échangé un regard amusé avec l'amie de Mitsuki. Ils avaient tout les deux de vieux souvenirs datant de leurs jeunes années, où ils avaient encore la vingtaine et pas d'enfants à charge. Ah Mitsuki...
Par la suite, il s'était adressé à Izuku, discutant avec lui de Katsuki et lui demandant si son bon à rien de fils s'était excusé. Rouge de gêne, le vert avait retrouvé ses mauvaises habitudes et s'était mit à bégayer tout en lui assurant qu'il l'avait fait. Même à sa mère. Se sentant ciblé, c'est à ce moment ci qu'avait choisi le blond pour pénétrer dans la chambré, découvrant tout les regards sur lui.
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Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]
FanfictionFatigué par ses cours, ses révisions et son petit boulot, Izuku est complètement dépassé. Il lutte. Sa mère, se rendant compte de l'épuisement de son fils, décide de l'emmener avec elle pendant l'été dans un club de vacances. Bien décidé à lui faire...