Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]

Partie soixante quatorze.

Sans dire un mot, Izuku se mouva, attrapant une des mains de Katsuki alors que celui-ci c'était retourné, se demandant se que pouvait bien foutre son mec à le laisser dans cet état. Reculant, les yeux encrés dans ceux plus foncés et écarlates, le vert l'entraîna avec lui. Dans le noir, il se trouva enfin, passant le pas de la chambre et menant le plus âgé près du lit où il le fit s'asseoir. Là, l'étudiant fit demi-tour, fermant à l'aveuglette les deux portes menant à la terrasse. Puis d'un mouvement de bras, coulissa le rideau le long de sa tringle.

Dans la chambre sombre, il tâtonna jusqu'à leur tête de lit et trouva l'interrupteur, appuyant, réveillant la lumière de la petite lampe de chevet qui l'aveugla sur le coup. Derrière lui, il entendit Bakugo ronchonner, plissant les yeux lui aussi.

- Gomen. s'excusa Izuku, clignant des paupières.

De nouveau debout, le vert tourna sa tête vers son copain, le matant de haut en bas. Il s'excusa encore mais ses yeux restèrent fixés sur le visage de son petit-ami. La lampe de chevet maintenant allumée donnait une ambiance tamisée aux murs et à la parure de lit, les colorant en jaune. Katchan était toujours là, sur sa gauche, assit sur le matelas, complètement à poil.

Il était tellement bandant...

Ses yeux plongés dans ceux de Katsuki, Izuku fit un pas après l'autre, contournant le lit jusqu'à rejoindre le boxeur. Ne se posant pas de questions, agissant juste parce qu'il en avait envie, l'étudiant se pencha en avant, venant prendre le visage de l'autre entre ses mains et baisant sa bouche. Ils s'embrassèrent passionnément, se dévorant la bouche, rendant leur baiser bancal puis brusquement, posant plus doucement ses lèvres sur celles du blond, Midoriya vint fléchir ses genoux. Après un dernier bisou, il descendit ses lèvres plus bas, touchant du bout de ses lippes la mâchoire et le cou de Katchan. Ce dernier retrouva la même respiration perturbé qu'il avait eu quelques minutes plus tôt, dehors.

Il traça un chemin, embrassant, léchant par moment l'épiderme face à lui. Ses mains descendirent elles aussi, glissant sur le torse imberbe et dur, touchant les pectoraux, les prenant en mains, non sans passer un pouce sur un téton.

Peut-être que lui n'était pas très sensible à la caresse de ses tétons, mais il avait l'impression que Katchan oui. Il le sentait frissonner et bouger légèrement contre lui. Finalement, c'était peut-être pour ça qu'il avait voulu les lui tripoter la première fois...

Posant un genou à terre, ses paumes descendirent encore plus bas et il se demanda pourquoi il ne sentait pas lui même les mains de Bakugo sur lui. Mais en relevant les yeux et délaissant la peau de sa bouche, il se mit à sourire. Katsuki le laissait faire, lui lançant un regard qui voulait tout dire:

- Quoi ? Bah va y, continu c'que tu fais...

Enfin ses deux genoux posés sur le sol de la chambre, Izuku écarta alors un peu plus les cuisses du blond, se mettant entre elles. Il garda ses paumes posées à plat sur les muscles, jetant un regard en coin au plus âgé.

Ils savaient tout les deux très bien se qui allait se passer... Et chacun en avait envie.

Gardant ses pupilles fixées sur Katsuki, Izuku baissa la tête, ses doigts caressant la peau, faisant des arrondis de son index, contournant et zigzaguant entre les poils de la cuisse. Il vint poser sa bouche dessus, l'embrassant. Ses lèvres firent quelques baisers, remontant lentement tout du long. Dans ses bras, il sentit le cendré frémir au toucher et réitéra jusqu'à venir léchouiller le sommet du gland humide. Plus haut, il entendit l'autre soupirer, comme s'il n'avait attendu que ça, comme si Deku n'était qu'un enfoiré.

Alors il continua, gobant le gland entier dans sa bouche et y passant de nouveau sa langue. Son souffle passant par ses narines, il libéra le phallus, baissant la nuque pour venir le lécher sur toute sa hauteur. Au sommet, il releva ses pupilles et y vit la mâchoire serré de son copain. Lorsque Katsuki baissa les yeux sur Deku, il sentit la chaleur l'envelopper complètement et ne détourna pas le regard, encourageant son mec en venant s'appuyer en arrière, posant ses coudes sur le lit.