Partie cent neuf.

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Pliant son short, Izuku le rangea ensuite dans sa valise et continua le remplissage de celle-ci. Il était arrivé à la fin de son séjour et après une longue journée plutôt épuisante – ils avaient quand même beaucoup marchés à traverser en long et en large la ville de Shimoda – et un arrêt dans la soirée où il avait dîné au restaurant avec sa mère, ça y ait. Il était dans sa chambre, au calme et seul.

Il avait fait très chaud toute la journée et il avait eu beau se couvrir et se protéger avec sa crème solaire, il n'avait pu échapper au grand astre de lumière, brûlant sa peau là où elle ne l'était pas encore. C'étaient surtout ses jambes qui souffraient et il s'en était mordu les doigts en prenant sa douche une fois rentré.

Finalement, c'était peut-être une infime bonne nouvelle que Katchan ne soit plus là, il l'aurait encore sermonné et aurait râlé en voyant la couleur de ses gambettes. Le plus ridicule était la trace bien rouge démarqué par le bas de son short et allant jusqu'au haut de ses chevilles, là où il avait porté ses chaussettes. Sa mère, pourtant très protectrice avait gloussée en le découvrant, avant de s'inquiéter.

Pourtant, en dehors des coups de soleil et de la fatigue, il était heureux. Il avait passé un bon moment avec sa mère et ils revenaient à la capitale avec plusieurs souvenirs en poches. L'étudiant en avait même rapporté pour ses deux colocataires, et connaissant l'estomac d'Ochako, des gâteaux de la région étaient parfait.

Cependant... Quelque chose le chiffonnait. Ce n'était pas le fait que tous ces bibelots et ses vêtements allaient oui ou non rentrer dans son bagage. Ni ses nouveaux horaires de travail à la supérette qu'il avait reçu par e-mail dans l'après-midi.

Non, c'était Katchan.

Car à part quelques messages envoyé le matin et sur le chemin pour se rendre à son entretien, Izuku n'avait plus eut de nouvelles. Et il pensait, et marmonnait. Le tout, en pliant son linge sale et en le rangeant.

C'était quand même bizarre qu'il ne lui ait pas déjà envoyé un sms ou même passé un coup de fil... Ou alors, cette rencontre avait été pire que tout...

S'immobilisant, l'étudiant lâcha le boxer qu'il allait plier et empoigna son téléphone – qu'il avait en plus gardé près de lui toute la sainte journée ! – Rapidement, il porta ce dernier à son oreille, ignorant l'heure. Les tonalités passèrent et la messagerie du blond s'enclencha.

- Merde alors ! se dit Izuku à lui-même, les yeux fixés sur son écran. C'est quand même étrange...

En regardant la conversation qu'il avait avec son copain, Midoriya relu les messages qu'il avait envoyé tout à l'heure, sans réponse du cendré.

C'était vraiment bizarre.

Reposant l'appareil, il reprit son action, pliant son sous-vêtement All Might et l'observa, se souvenant qu'il ne l'avait même pas porté. Pourtant, le souvenir des fesses de Katsuki logées à l'intérieur l'attrista moins et il continua, marmonnant pour lui, sa ride du lion très expressive.

Enfin, son linge en totalité bien calé dans sa valise, il fit un tour rapide de la chambre et récupéra au fur et à mesure, ce qu'il restait, de peur d'en oublier le lendemain.

Quand soudain, à 22 heures passées, on l'appela. Sa réaction se fit instinctivement et il sauta sur le matelas, rebondissant dessus en apportant le cellulaire à sa tempe.

- Ah enfin ! s'exclama-t-il à son interlocuteur.

- Ouais, désolé. s'excusa Bakugo à l'appareil. J'ai passé une aprèm de dingue et j'avais plus de batterie en rentrant. Et en plus, l'aut' sorcière m'a pris la tête à propos de fourchettes-

Juste une histoire d'amour [MHA - KatsuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant