Chapitre 7

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Tard au milieu de la nuit, je dormais paisiblement dans mon lit lorsque je sens une présence étrangère tout près ( une personne respirer au dessus de mon visage ). J'ai vite fait d'ouvrir les yeux avant de voir quatre hommes lourdement armés qui me bloque littéralement la bouche. Je me suis alors mise à pleurer et à vouloir crier à l'aide pour alerter mon frère à ma manière mais il ne pouvait pas me secourir parce qu'il ne pouvais pas m'entendre. À quatre, ils étaient beaucoup trop forts et nombreux face à mes faibles forces. Devant ce cauchemar vivant j'ai donc essayé de me débattre pour leur échapper sans succès car il était déjà trop tard : J'ai été drogué et emporté par la suite dans le silence de la nuit.

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J'ignore exactement combien de temps je suis restée endormi mais lorsque j'ai ouvert les yeux, j'étais seule au milieu d'un lit dans une chambre privée et luxueuse au design masculin. Les draps était encore tout frais et imprégnée de son odeur.

Traumatisée et complètement effrayée, je me suis mise à pleurer à chaudes larmes comme une folle sans pour autant cesser d'invoquer Dieu pour venir à mon secours à travers quelques versets coranique. Puis l'instant d'après je vois une des deux portes s'ouvrir et la silhouette d'un homme apparaître. Dans l'obscurité, il commence alors à s'avancer vers moi alors que je tremblais de toutes mes forces de peur et d'angoisse. Pendant un instant, j'ai cru faire une attaque cardiaque lorsque j'ai pu voir les traits de son visage et me rendre compte de qui il était réellement.

Au plus profond de moi - même il n'existe pas un être humain au monde qui me faisais plus peur que lui. J'ai finalement mis un visage sur le diable en personne et j'étais convaincue en même temps ce soir là que s'en était fini de moi et qu'il allait me tuer définitivement cette fois sans témoins.
Le plus dur pour moi n'était pas le fait d'affronter la mort elle - même mais le fait que mon frère soit couché sans se douter de ce qu'il est entrain de m'arriver à des kilomètres de lui. Le chagrin de la culpabilité allait finir par le tuer aussi et c'est ce qui me faisais doublement pleurer.

Il sort finalement du silence au fur et à mesure qu'il s'approchait de moi même si je ne l'entendais pas et ne comprenais absolument rien des mots qu'il murmurait.

Mais il était en colère ça c'est certain et cela se voyais de loin dans ses yeux avec lesquels il me foudroyais du regard :







- Diesel : des femmes, j'en ais connu beaucoup dans ma vie et j'ai inspiré la crainte à chacune d'entre elles. Elles tremblaient toutes devant moi !








- Diesel : mais jamais, je n'ai ressenti un sentiment de peur à l'égard de l'une d'elle jusqu'à aujourd'hui.









- Diesel : ... c'est la première fois que je commence à faiblir devant une petite gamine insignifiante et je ne vais pas te laisser y parvenir !








- Diesel : espèce d'attardé mentale qui es - tu et pourquoi tu m'empêches de dormir en cette nuit ?

( il a crié tellement fort que j'ai tremblé de ma place )







- Diesel : stupide folle, n'est - ce pas à toi que je parle ? qu'as - tu de si spécial pour occuper mes pensées de la sorte au point de m'empêcher de fermer les yeux ?









Je pleure davantage devant ses yeux qui me fixaient dangereusement car je ne comprenais absolument pas ce qu'il me voulais en fin de compte.

Ainsi donc une histoire de ballon insignifiante allait me coûter la vie aussi tragiquement ?






- Diesel : je refuse catégoriquement que tu me rende fou. Est - ce que tu m'entends ?








- Diesel : avant que cela n'arrive, je vais te souiller comme toutes les autres pour ne voir en toi que du dégoût désormais.

( puis il retire brusquement sa tunique et son pantalon prêt à me violer )






Je cesse aussitôt de pleurer car à partir de cet instant et seulement à ce moment là, une lumière s'est allumé dans mon cerveau et j'ai pris conscience que mes larmes innocentes n'allaient pas me sauver de lui et de ses mauvaises intentions et que je ne pouvais me refugier qu'auprès de mon créateur pour qu'il me protège de sa créature.



-  Moi : حسبي الله ونعم الوكيل

( hasbi Allah wa ni'mal wakil )




- Moi : لا إِلَهَ إِلا أَنْتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنْتُ مِنَ الظَّالِمِينَ ( La ilâha illâ anta subhânaka innî kuntu min-adh-dhâlimîn-a )




- Moi : je suis faible et sans défense. Je n'ai nul autre secourreur en dehors de toi certes ... ne lui permets pas de pouvoir sur moi dieu.

( intérieurement, je me le répétais sans cesse )



- Moi : لا إِلَهَ إِلا أَنْتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنْتُ مِنَ الظَّالِمِينَ ( La ilâha illâ anta subhânaka innî kuntu min-adh-dhâlimîn-a )

( une seconde fois )






Je recule davantage dans le lit alors qu'il s'approchait et redouble d'efforts dans mes invocations. J'ai dû réciter quasiment tous les versets importants que j'avais en mémoire cette nuit là. J'avais une foi inébranlable au moment où j'invoquais sa protection et le secours d'Allah m'est parvenu certes rapidement et d'une manière telle que je ne pourrai l'expliquer encore moins le décrire. C'était tout juste étrange et comme si une barrière apparu de nulle part a été mis entre nous deux car à chaque fois qu'il essayait de me toucher pour vouloir me violer, il criait atrocement de douleurs et reculait instantanément, ressentant une sensation de feu sur la tête.

Après sa troisième tentative, il a cru devenir fou à cause de ce feu qu'il ressentait sur sa tête et qui le brûlait terriblement. Ainsi il a quitté le lit et la chambre en courant pour se sauver croyant que cela allait le soulager de s'éloigner aussi loin de moi.

De ma position sur le lit, mes larmes ne cessaient de couler comme jamais auparavant. J'étais effrayée, totalement traumatisée ; j'avais peur qu'il revienne de nouveau et donc je n'ai pas cessé de prier en pleurant à chaudes larmes jusqu'à ce que je ne puisse plus faire quoique ce soit.

J'ignore exactement ce qui s'est passé à l'instant sous mes yeux ni comment cela t - il pu être possible mais cela a contribué sans doute à relever davantage ma foi et à me rapprocher encore plus de dieu. Je n'ai pas cessé de le prier intérieurement jusqu'à ce que l'aube commence à apparaître à travers la vitre de la chambre.

Je n'avais pas dormi de la nuit et mes yeux étaient tout rouges pour avoir énormément versé de larmes.



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Ainsi je suis restée enfermée dans cette pièce pendant quatorze ( 14 ) jours d'affilés. Au bout d'un moment j'ai cessé de compter le temps pour m'en remettre entièrement à dieu.

Bien sûr que j'étais nourri bien qu'étant séquestré mais mise à part les fruits qui m'étais servis avec le reste de la nourriture, je n'osais pas avaler grand chose de peur que cela contienne de la drogue destiné à me soumettre à lui. J'ai perdu du poids et j'étais devenu tout maigre à force.

C'est tout juste si je ne tombais pas de sommeil car je fermais les yeux à peine mais malgré tout je gardais encore la foi en pensant à mon frère qui dois être entrain de me rechercher désespérément partout pendant tout ce temps.







                                          A suivre ...

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant