Chapitre 67

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Le jour se lève et me trouve toujours assise dans la même position, le regard perdu dans le vide.

(immobile et silencieuse)

Au milieu de ce silence sinistre et ténébreux, il s'avance pour ainsi dire près de la commode et constate que les deux plats qu'il était venu déposer la veille ainsi que le jour d'avant étaient intact et froide. (je n'y avais pas touché).

Il ne dit rien toutefois. Il y déposer le le plat du petit déjeuner et réccupère ceux de la veille avant de se retirer.

Entre temps, je n'avais toujours pas bougé d'un seul centimètres. Mon esprit et mon cerveau était comme figé dans le temps tandis que mon regard était toujours tourné vers le ciel.



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Après m'avoir quitté, il monte aussitôt à l'étage pour aller rendre compte à son patron.

Après m'avoir quitté, il monte aussitôt à l'étage pour aller rendre compte à son patron

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- Diesel : s'est - elle nourri ...





- Amine : négatif chef !





- Amine : elle n'a pas touché une seule miette de son plat depuis ces dernières 48h.





- Diesel : en es - tu sûr ?





- Amine : à 100 % chef ! J'ai servi personnellement ce plat et donc je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle n'a pas mis un seul grain de cette nourriture dans son estomac.



- Amine : quoique cela m'étonne même qu'elle soit encore debout en deux jours de jeûn sans interruption.




- Amine : ... elle devrait être morte à l'heure qu'il est !





- Diesel : ..... .....

(Grand silence)




- Amine : que dois - je faire. J'attends vos ordres !





- Diesel : rien ...





- Diesel : disparaît !





- Amine : à vos ordres.

(Ce qu'il fait aussitôt et se retire en silence de la pièce)




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D'un œil noire, il fixe dès lors le buffet à peine servi, à quelques mètres de lui pendant que les sédatifs parcouraient très lentement son sang à travers la perfusion coulant au dessus de lui.

Encore très faible et sans forces, il ne tarde donc pas à refermer les yeux ; emporté très loin dans son sommeil par la forte douleur de ses os cassés qui repoussait.

(Il s'endort ainsi sans rien dans le ventre également).

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De l'autre côté du mur, ma lanterne est restée allumé pour mon unique guide et son seul refuge : Allah !

Les heures défilent, le jour se couche et la nuit s'installe de nouveau pour me trouver pour la n ième fois dans la même position sur mon tapis de prière qui était devenu mon second vêtement.


Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant