Chapitre 124

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Dans l'heure qui suit donc, ils se présentent devant la porte de Djallaedine Amir accompagné d'un troisième homme assez âgé du quartier.

Sa surprise fut aussi grande au moment où il leur ouvre la porte.

(ils passent ainsi le salam et c'est Sultan Amir qui parle en premier)



- Sultan : pouvons nous entrer au moins ?




- Djallaedine : je vous en prie, installez -vous et faites comme chez vous.




- Saeed : merci ... le gendre que je suis te remercie de m'accueillir.





- Djallaedine : ...... ......

(il le lui dis très clairement mais ils ne comprend pas toutefois le sens de ses propos)

Bref quoiqu'il en soit, ils s'asseyent tous les quatre et il apporte à boire.

........................

Puis passé quelques minutes de silence, le vieil homme prend la parole pour lui faire part de la raison de leur venue.


- Djallaedine : j'ose espérer qu'il ne s'agit de rien de grave ?




- Le vieil homme : rien que du bien Incha Allah. Je te rassures.




- Le vieil : la raison de notre présence chez toi aujourd'hui est une bénédiction car Saeed ici présent est là pour demander la main de ta sœur en mariage comme le veut la sunna.




- Djallaedine : ...... .....

(suite à ces mots, il demeure silencieux et observe un court moment de reflexion pour essayer de comprendre et d'assimiler en même temps ce qu'il venait d'entendre).

Il arrivait à peine à en croire ses oreilles [...]



- Le vieil homme : qui y'a t - il donc ?




- Le vieil homme : j'ose espérer que tout va bien Djallaedine Amir et que je n'ai pas dis quelque chose de mal ?




- Djallaedine : non .... bien au contraire. Tout va bien. Il s'agit d'une bonne nouvelle en effet !

(un peu hésitant cependant)



- Le vieil homme : dans ce cas qu'en dis -tu de cette proposition ?




- Djallaedine : je n'ai rien à dire à ce sujet sheik car Saeed est mon frère et je ne peux rien lui refuser.




- Djallaedine : seulement....

(encore hésitant)




- Le vieil homme : seulement quoi ?





- Djallaedine : la décision dépend de ma sœur et d'elle seule.




- Sultan : dans ce cas pourquoi ne pas l'appeller et lui en faire part directement ?

(après ces mots, Saeed le pique très vite sous la table pour qu'il cesse cette ruse de sa part mais il l'ignore totalement)


- Sultan : je t'en prie fais le donc Djallaedine et appelle là ici.




- Le vieil homme : oui mon fils, appelle là donc pour qu'elle nous le dise car on bats le fer quand il est chaud.




- Djallaedine : bien !

(sous la contrainte)




- Djallaedine : veuillez m'excuser dès lors. Je vais l'appeller à l'étage.





Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant