Chapitre 113

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Plusieurs heures après l'aube


Plusieurs heures après l'aube

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Le jour se lève finalement et le trouve toujours assis dans la même position (il n'avait pas fermé les yeux de la nuit)

Il va se rafraîchir dès lors et se changer pour le grand rendez-vous avant de quitter la maison à la hâte pour se rendre au fameux centre sans se douter de ce qu'il allait trouver sur place.



- Sultan : soubhan'allah...

(son coeur fait ainsi un bond dans sa poitrine à la vue des agents de police et des pompiers sur les lieux totalement réduit en cendre)


- Sultan : innallillahi wa inna illeyhi rajihoun. Mais que s'est-il passé ici ?




- Un voisin : vous n'êtes donc pas au courant ?




- Sultan : au courant de quoi ? Parlez moi bon sang s'il vous plaît !

(En proie à la panique, car il avait encore espoir qu'on lui dise que le détenteur de son téléphone était encore vie et que seule sa boutique avait brûlé)

Mais malheureusement, Allah faisant les choses, cette seule piste qu'il avait de pouvoir me retrouver était définitivement perdu de la même manière que la vie de cet pauvre homme innocent.


- L'homme : le propriétaire a été abattu par balle et les assaillants ont mis le feu au magasin au milieu de la nuit. Tout a brûlé et il ne reste plus rien mise à part les décombres !




- Sultan : ...... ......

(à la suite de ces mots, le pauvre n'a pas su à quel moment il s'est laissé tombé à genou sur le sol)

Encore une épreuve de plus et il faut dire qu'il les enchaînait les unes après les autres.

Ainsi il lève les yeux au ciel sans même pouvoir pleurer cette fois - ci.


- L'homme : soubhan'allah vous êtes sûr d'aller bien Saïd (monsieur) ?




- L'homme : êtes - vous un parent du défunt ? Le connaissez - vous ?





- Sultan : ...... ......

(il demeure tout aussi muet qu'une tombe sans voix pour s'exprimer)

A l'évidence, c'était le second qui perdait la vie par sa faute ; pour le reduire en silence [...]



- L'homme : Saïd est - ce que tout va bien ? Vous êtes sûr ?

(pour la seconde fois)



- Sultan : ...... ......

(il ne réponds toujours pas)




Ainsi, au bout de quelques instants, il trouve difficilement le courage de se relever du sol pour empreinter le chemin de retour et dieu seul sait par quel miracle il a pu retrouver la voie de la maison car à son arrivé, il n'avait à l'évidence plus toute sa tête.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant