Chapitre 84

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C'est ainsi que quelques instants plus tard son mari entre dans la chambre et la retrouve toujours entrain de verser des larmes chaudes en privée.

Il s'en inquiète dès lors car il venait de croiser à l'instant même son fils qui quittait la maison dans une fureur inégalé (jamais vu auparavant).


Il s'en inquiète dès lors car il venait de croiser à l'instant même son fils qui quittait la maison dans une fureur inégalé (jamais vu auparavant)

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- Le père de Sultan : que s'est - il passé entre ton fils et toi. Tu pourrai me le dire Aydanûr ?





- La mère de Sultan : ...... .....

(elle ne lui réponds pas et demeure silencieuse dans ses larmes)




- Le père de Sultan : bon sang tu pourrai me répondre au moins ? Que s'est - il passé j'ai demandé !




- Le père de Sultan : parce que je ne l'ai jamais vu dans une telle colère depuis qu'il est né que celle avec laquelle il vient de quitter ce palais !




- Sa mère : il y'a que ton fils ne me respecte pas Mohamed c'est tout !

(Puis elle éclate en sanglots de plus belle)



- Sa mère : il est insolent et il ne me mérite pas tout comme tous les efforts que j'ai fais jusqu'à aujourd'hui pour lui et pour ses enfants depuis le décès de sa femme (Allah y rahma).




- Le père de Sultan : et j'imagine que cette histoire à un rapport avec le sujet de son remariage dont tu m'a parlé récemment ?




- Sa mère : oui ... et figure toi aussi que cet indigne a osé me dire à moi sa mère en face et dans les yeux sans aucune honte qu'il va rester ainsi jusqu'à la fin de sa vie !




- Sa mère : tu t'en rends comptes un peu ? Ton fils veut me tuer Mohamed !





- Sa mère : il veut m'achever ...

(et alors elle pleure davantage)




- Le père de Sultan : ohh mon amour ...

(il s'avance ainsi vers l'intérieur de la chambre pour la prendre dans ses bras et la consoler)



- Le père de Sultan : ne t'ais - je pas déjà dis d'éviter de lui parler de ce sujet maintenant et qu'il est trop tôt pour cela ?




- Le père de Sultan : le souvenir et l'odeur de sa femme sont encore présent alors laisse lui encore du temps ...




- Le père de Sultan : laisse le faire son deuil correctement et autant de temps qu'il le jugera nécessaire.




- Le père de Sultan : et lorsqu'il sera de nouveau lui même, nous pourrons envisager ensuite cette discussion.




- Sa mère : MAIS ALORS JUSQU'À QUAND ? DIS MOI MOHAMED !




- Sa mère : jusqu'à quand allons nous devoir encore supporter cette pénible situation ? Chaque jour qui passe il s'enfonce encore plus dans la dépression et mon cœur de mère n'en peux plus de le voir ainsi !




- Sa mère : je souffre de le voir souffrir et j'ai encore plus mal que lui.





- Le père de Sultan : je sais bien et moi aussi. Nous souffrons tous de cette situation Aydanûr mais dis toi que ce n'est pas en le contrariant de la sorte que tu réussira à arriver à tes fins !




- Le père de Sultan : encore plus lorsque tu as conscience qu'il s'agit d'un sujet très sensible pour lui.




- Le père de Sultan : quoiqu'il en soit, dis - toi qu'il n'est pas un enfant. Je vais te demander dès lors de cesser de le voir et de le traiter comme tel !




- Le père de Sultan : il sait parfaitement ce qu'il fait et lorsqu'il le voudra il fera les choses de lui même.




- Sa mère : ainsi donc tu préfères continuer à le regarder souffrir ainsi devant tes yeux plutôt que de trouver une solution à son mal ?




- Le père Sultan : ne t'a t - il pas déjà dis que la solution à son mal n'est pas celle que tu projettes de lui apporter ?




- Sa mère : oh s'il te plaît tu n'es pas un enfant pour ta part Mohamed même si ton fils est incensé !




- Sa mère : bien sûr qu'il a besoin de la tendresse d'une femme pour lui faire oublier ce drame et ce quoiqu'il dises ; qu'il soit d'accord ou pas.




- Le père de Sultan : ainsi donc si je meurs demain, tu accepterai qu'un autre viennes vers toi avec un sujet de remariage alors que mon corps est encore tout frais dans ma tombe ?




- Sa mère : je te demande pardon ?





- Le père de Sultan : ne me demande pas pardon Aydanûr, je t'ai posé une question claire et précise puisque tu sembles croire que le mariage est la solution à tout !




- Sa mère : n'importe quoi ! Ce n'est pas pareil et cela ne le sera jamais.





- Le père de Sultan : bien sûr que c'est pareil car dans un cas comme dans un autre il aimait profondément sa femme et tu m'aimes aussi. Garde le bien à l'esprit !





- Sa mère : ...... .....

(ainsi elle se tait cette fois et ne dis plus rien)



- Le père de Sultan : donne lui du temps, cela ne fait que deux mois après tout. Je te le demande personnellement si tant étant que tu ne veux pas le perdre Aydanûr !



- Sa mère : soubhan'allah... et par comment pourrais- je le perdre ?




- Sa mère : je ne veux que son bonheur et Allah le sait certes.





- Le père de Sultan : en l'obligeant à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas, il risque de s'en aller avec ses enfants et toi seule sait parfaitement tout ce que tu as dû faire pour qu'il puisse accepter de revenir vivre dans cette maison depuis qu'il l'a quitté à sa majorité !



- Sa mère : aouzou billah ! Tu penses que pour cette simple dispute, il pourrai vouloir retourner vivre dans ce quartier ?

(en panique totale)



- Le père de Sultan : tu connais parfaitement ton fils bien plus que moi et tu as conscience de son caractère. Il a peut-être un noble cœur mais lorsqu'il dit "non" tu sais que c'est non !



- Le père de Sultan : dès lors je te conseil de le laisser tranquille et de ne pas l'énerver davantage dans son deuil surtout pas après ce que tu as réussi à susciter en lui ce soir autrement tu en assumera les conséquences. Je te le dis dès lors !



- Le père de Sultan : une femme avertie en vaut deux !

(Il se lève ensuite et quitte la chambre pour la laisser méditer seule).



....................

Au bout de quelques heures de réflexion sur les mots de son mari, elle prend dès lors conscience de son erreur et rassemble ses esprits pour aller se rafraîchir le visage (du fait d'avoir énormément pleuré).

Ainsi, elle entreprend de passer un appel à son meilleur ami (le seul à pouvoir le raisonner).



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant