Chapitre 17

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Quelques jours plus tard

Ce vendredi là, nous étions quatre femmes à être de corvée à la cuisine. Nous nous attelions du mieux que nous pouvons pour terminer le déjeuner de tout l'orphelinat lorsque nous avions reçu une visite inattendue.

Du haut du deuxième étage où nous étions, j'aperçois du monde à l'extérieur. Le grand portail s'ouvre dès lors quelques instants plus tard et une file indienne de voiture les plus luxueuse les unes que les autres, pénètrent dans les locaux de l'orphelinat.

Des gardes armées en sorte et il a fallu moins de deux minutes pour que ces hommes se dispersent partout et qu'ils envahissent les lieux.

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On se regarde aussitôt entre femmes et notre étonnement grandissait au fur et à mesure car cela faisait presque deux années qu'aucune personnalité importante n'avait mis les pieds dans cet orphélinat dans l'intention de faire un don aux orphelins.



- Husna : mais qui cela peut - il bien être à cette heure de la journée ?






- Azzahra : j'en ais aucune idée mais en ces temps dure toute aide quelqu'elle soit est la bienvenue.





- Azzahra : ces enfants en ont grand besoin et il était grand temps qu'une personne de ce gouvernement corrompu pense à eux !

( elle me regarde ensuite et je détourne tout de suite les yeux pour continuer ce à quoi j'étais occupé )



- Azzahra : ... soubhan'allah, surtout ne le prends pas mal Hagar. Je ne l'ai pas dis pour te blesser.

( signes )




- Azzahra : je ne dis pas que personne ne pense à eux. Toutes les bonnes volonté y compris nous autres faisons de notre mieux.

( signes )




- Azzahra : mais il en faudrait plus de la part des autorités de ce pays, c'est ce que je dis. Le budget alloué par l'État à l'assistance sociale n'est même pas proportionnelle à la moitié du minimum qui devait être !

( signes )




- Moi : je t'ai très bien comprise, ne t'inquiète pas.

( signes)





- Moi : je ne me suis pas sentie vexée par tes propos, loin de là. Je te comprends quelque peu.

( signes )





Elle sourit donc et se rapproche pour poursuivre sa tâche.

Quoiqu'il en soit, ils sont accueilli par un groupe de femmes dont la responsable des lieux et ses adjointes qui s'occupent d'habitude de ces démarches . Nous sommes donc retournés à nos casseroles pour terminer le déjeuner.

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Une heure plus tard, la directrice rentre en personne en cuisine à notre plus grande surprise et nous demande de délaisser la cuisine pour la suivre très rapidement car notre hôte souhaitais rencontrer tout le personnel de l'orphelinat ainsi que les 38 enfants dont on s'occupait.

Bien sûr que nous n'allons pas discuter ses ordres. Nous l'avons donc suivit avec plaisir pour aller à la rencontre de nos invités. Sauf qu'elle me retiens tout de suite par le bras pour ma part.





- La directrice : non pas toi Hagar !

( signes )

Ainsi je la fixe étrangement sans pour autant comprendre pour quelle raison elle tenait à m'empêcher de suivre les trois autres.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant