Chapitre 101

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A dix mois et cinq jours près

Dix mois et cinq jours de joie et de bonheur qui se sont écoulés à une vitesse fulgurante et autant de temps pendant lequel elle n'a pas cessé de grandir de jour en jour.

(nous ne nous étions presque pas rendu compte du temps passé)


......................

Un jour, j'étais donc occupée en cuisine pendant qu'elle jouait sous ma surveillance dans son aire de jeu à quelques mètres de moi. Puis l'instant d'après, je quitte la pièce pour aller chercher du poivre dans la réserve pour revenir très rapidement à mes fourneaux lorsque je tombe sur la plus belle scène de toute ma vie : ses premiers pas hors du berceau !

(Sous le coup de la surprise, la boîte de poivre m'a échappé dès lors des mains)

Je m'enfuis littéralement ainsi pour aller chercher très vite Essam à l'étage bien qu'il n'y a pas cru une seule seconde.



- Essam : innallillahi wa inna illeyhi rajihoun, ne plaisante pas sur ce sujet Hagar !

(signes)



- Essam : comment est - ce possible ? Le médecin avait pourtant dit******

(je l'interrompt très vite)



- Moi : je sais parfaitement ce qu'il a dit et je ne n'ai rien oublié de ses mots crois moi mais ta fille marche je te dis ! Je viens de la voir à l'instant

(signes)



- Moi : elle est sorti toute seule de son berceau pour réccupérer son jouet sur le sol.

(signes)




- Moi : et si seulement tu pouvais me suivre très vite tu la verrai aussi de tes propres yeux.

(signes)




- Essam : ....... .......

(grand silence)




- Moi : tu dois me croire s'il te plaît et me suivre très vite Essam !

(signes)


- Essam : soubhan'allah.... tu es vraiment au serieux hagar ?

(signes)



- Essam : et elle est arrivé à se tenir debout ?

(signes)



- Moi : puisque je te dis que oui !

(signes)




- Moi : dépêche toi je t'en prie ...

(signes)

(ainsi, je le tire de toutes mes forces pour le sortir du lit et l'obliger à me suivre jusqu'en bas)

Mais comme vous pouvez vous en douter, à notre descente, il n'a pas été témoin de la même chose que ce que mes yeux m'ont montrés deux minutes plus tôt.

(par comment, elle est remontée dans le même berceau pour se remettre à jouer, je ne saurai vous le dire exactement : c'était tout juste un mystère)

Sous l'effet du choc, j'étais donc à deux doigts de crier à la folie.



- Essam : astaghfirlah ... dire que j'y ais presque cru.

(après un long soupir de déception)




- Moi : soubhan'allah...

(signes)

Ainsi je le regarde perplexe, puis l'enfant et lui ensuite une fois de plus.



- Moi : mais par comment est - ce possible ? Comment à t - elle fait pour grimper dans ce berceau aussi vite ?

(signes)



- Essam : parce que tu me le demande hagar ?

(signes)




- Moi : ....... ......





- Essam : réponds moi. N'est - ce pas que tu me le demande ? Ce que tu décris est impossible, je te l'ai déjà dis !

(signes)



- Moi : par Allah je jure avoir vu cette enfant marcher Essam. Mais comment elle est arrivé à remonter aussi vite me dépasse !

(signes)



- Essam : hum ....



- Essam : ...... ......

Ainsi pour cette fois, il ne prend même pas la peine de perdre son temps à me répondre et remonte aussi vite à l'étage. Toujours pendant qu'elle continuait de jouer tranquillement dans son berceau comme si de rien n'était.

Après l'avoir observé aussi longuement pendant une dizaine de minutes je me rapproche dès lors pour la prendre dans mes bras afin d'aller la nourrir.

Ainsi après son bain et son biberon, elle cesse de s'agiter et commence à fermer très lentement (pour sa sieste)



- Moi : cela te plaît n'est-ce pas ...

(signes)




- Moi : tu trouves amusant et drôle de faire passer ta mère pour une folle Haïa ?

(signes)



- Moi : je sais que tu le fais exprès et que tu me comprends et je sais aussi que tu sais que je t'ai vu.

(signes)


- Haïa : ........ ........

(encore une fois, elle sourit par reflexe comme si elle était bien consciente de ce qu'elle faisait)



- Moi : petite coquine ❤️

(signes)

(je lui caresse quelque peu la chevelure devant ses petits yeux presque effacés par la fatigue jusqu'à ce qu'elle s'endorme paisiblement)

Dire qu'elle ressemblait à son père de jour en jour [...].

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant