Chapitre 120

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Après huit jours passés dans un état critique à se battre pour survivre, il a pu finalement ouvrir les yeux le neuvième jour dans un lit d'hôpital.

Il sursaute presque toutefois en voyant l'état du bras de Sultan sans avoir encore vu le sien.



- Sultan : non ! Je t'en prie ...

(il le retient alors très vite de se lever)




- Sultan : restes allongé s'il te plaît et ne tente pas de te lever. Tu pourrai être pris de vertiges et tomber et je ne pourrai pas te soutenir avec ce bras plâtré.




- Sultan : je vais bien, n'aies craintes. Il s'agit d'une simple fracture.





- Saeed : ...... ......

(ces mots le soulage et le rassure dès lors)

Il se rallonge ainsi en douceur sans cesser de le fixer.



- Sultan : tu as échappé de justesse à la mort. Comment te sens - tu ?





- Saeed : alhamdoulilah je rends grace à Allah ...




- Sultan : dieu merci que tu sois en vie et puisse t- il me pardonner de t'avoir ignoré pendant tout ce temps.




- Sultan : il m'a suffit de croire un seul instant que je risquais de te perdre pour comprendre que je peux pas vivre éternellement en étant en froid avec toi.



- Saeed : tu n'étais pas en froid contre moi Sultan Amir autrement tu ne serait pas venu à mon secours.





- Saeed : au contraire ce que tu avais a un nom précis : cela s'appelle de la fierté






- Sultan : ....... ......

(sans surprise ces propos le font sourire discrètement avant qu'il ne baisse les yeux car c'était vrai en effet)



- Sultan : tu devrai aller mieux d'abord. J'accepterai ensuite que tu me fasses la leçon.




- Saeed : quelle ironie du sort ! Il y'a quelques jours encore c'est toi qui était couché dans ce lit et c'est moi qui prononçais ces mots.




- Sultan : peut-être bien mais à présent c'est à moi de prendre soin de toi en retour et ne résiste pas s'il te plaît.





- Saeed : ...... ......

(il sourit ainsi et asquiesce par un signe des yeux)

Puis il lui tend généreusement un verre d'eau frais pour l'hydrater.



- Saeed : الله يغمدك بالنعم





- Sultan : و إياكم





Il essaie ensuite de se redresser tant bien que mal avec la douleur de son bras gauche




- Sultan : sois prudent je t'en prie ...doucement

(pour l'aider à trouver une position pour confortable pour ses os)


Au même moment la porte s'ouvre et il sont interrompu par l'entrée des quatre hommes qui passent le salam.

(il se retourne donc vers eux pour leur répondre avec une colère noire dans le regard)

l'audace qu'ils avaient de se présenter dans cette chambre déjà, n'allait certainement pas tarder à lui faire perdre tout contrôle de lui même.



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant