Chapitre 80

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Aux premières heures du matin, j'ouvre brusquement les yeux dans les draps blancs avec une forte nausée agressive. Je cours donc hors du lit vers la salle de bain pour y vomir très sérieusement.

Cette situation réveille Essam qui quitte calmement le lit pour se rapprocher de moi (pour s'enquérir de mon état de santé).

Je me rince dès lors le visage et passe quelques gouttes d'eau sur mon front encore tout chaud (j'étais fieuvreuse).




- Essam : est - ce que ça va ...

(avec une petite tendresse dans le dos avant de porter la main sur mon front pour tâter ma température).




- Moi : ....... ......

(Je hoche la tête pour lui dire oui).





- Moi : j'ai simplement la tête qui tourne un peu...

(signes)




- Moi : je n'arriv******

Je n'ai pas réussi à terminer ma phrase lorsque j'ai commencé à fermer les yeux sans m'en rendre compte pour finir par tomber dans les paumes.



- Essam : hagar ... HAGARR ?






- Essam : bismillah ...

(j'ai eu la chance d'être tout près de lui et alors il a pu me rattraper très vite dans ses bras pour me porter en courant au lit).




- Essam : soubhan'allah, tiens bon mon amour s'il te plaît. Tiens bon !

(ainsi il m'allonge en douceur et commence à tourner en rond sur lui même ; totalement à court de solution sur le coup des émotions).

En l'espace d'un instant, il arrive donc à regrouper ses esprits et à se ressaisir avant de saisir l'iphone pour passer un appel rapide à son homme de main à l'extérieur. Ce dernier court dès lors pour démarrer en vitesse de la villa et en moins d'une heure, il était déjà de retour avec un médecin.

Entre temps j'ai pu ouvrir les yeux de nouveau dans ses bras (toujours allongé) sans pouvoir faire semblant cette fois devant son regard.

(je ne pouvais plus cacher mon mal en réalité et il était temps qu'un médecin m'examine).

Celui - ci s'installe donc avec son matériel, à son arrivée et lui demande de nous excuser un moment (le temps qu'il puisse m'examiner en privé).

Puis au bout d'un quart d'heure, il me fais une injection sur place avant de prendre congé pour me laisser me reposer.

..................

A l'extérieur, il retrouve donc Essam qui l'attendait impatiemment (totalement inquiet et instable) pour connaître ce qu'il en est de la situation.




- Le médecin : pas de panique, tout va bien. N'ayez craintes.





- Le médecin : ce qui lui arrive est parfaitement normal sachez le. Les petites chutes de tensions auxquelles elle est sujet en ce moment sont assez fréquentes en début de grossesse alors soyez rassuré.



- Le médecin : je lui ais fais une injection pour qu'elle puisse se reposer et je vous adresserai également une ordonnance pour les nausées. Incha Allah que tout ira bien.



- Le médecin : sur ces mots, je vous adresse toutes mes félicitations !

(avec un grand sourire).




Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant