Chapitre 63

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En milieu de soirée

Un silence sinistre regnait dans la pièce [...].


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De son fauteuil, il était silencieux et ne parlait pas [...].

Dans son bunker solitaire, il avait bien évidemment rechuté le temps d'un instant, plongé dans une réflexion inextricable sous son œil avisé qui observait les minutes et les heures défiler très lentement sur la pendule restée fixer au mur. Les battements de son coeur pouvaient s'entendre tant la noirceur qui l'entourait était profonde et sans fin, quoique même après plusieurs grammes de cocaïne et quelques cigares, son esprit avait du mal à planer pour l'aider à oublier ce visage qu'il desire tant ardemment et qu'il fuis à la fois de tout son être comme son destin.

Face à la réalité, il était beaucoup trop éveillé pour se voiler la face ; conscient en effet que je n'allais jamais vouloir de lui et que j'allais le haïr à vie pour m'avoir arraché à tous ceux qui sont précieux à mon cœur. Dès lors il ne pouvait oser envisager une vie sans moi encore moins une vie nourrit de haine avec moi.

Ainsi plongé dans cette reflexion des plus obscure, il continue d'enchaîner les litres d'alcool les uns après les autres pour se saouler davantage sous l'emprise de cette douleur amer et insupportable.

.......................

Dans cet état, au bout de six heures, le jour finit par se lever et les premières rayons de soleil le trouve toujours assis dans la même position ( le regard tourné vers le ciel ) : il devait être sans doute trop tard pour ne pas assumer.

Quoiqu'il en soit, sa décision était déjà prise aussi dure et tranchante soit - elle !

D'un geste virile et lent il éteint dès lors la neuvième cigare restée entre son indexe et son majeur avant de se résoudre à agir comme un homme.

Ainsi, il passe sous la douche pour se rafraîchir avant d'enfiler son qamis et sa montre avec une rapidité inouie. En quelques instants il déserte son loft à la hâte.

De là, son meilleur ami toujours aux aguets l'intercepte très vite d'un geste brusque :



- Khamis : JE PEUX SAVOIR OÙ TU TE RENDS AINSI DIESEL !

(très remonté)




- Diesel : ôte - toi de mon chemin Khamis ! Je ne te le dirai pas une seconde fois.

(quelque peu nerveux)




- Khamis : PAS AVANT QUE TU NE M'AIS DIS CE QUE TU COMPTE FAIRE D'ELLE DIESEL !





- Diesel : comme ça tu veux savoir ce que je m'apprête à faire ?





- Diesel : n'est - ce pas que tu veux connaître mes intentions ? Très bien je vais te le dire !





Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant