Chapitre 151

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Un moment plus tard, il rentre pour retrouver sa maison et ses enfants.

Néanmoins son esprit n'était pas pour autant tranquille à cause de l'acte qu'il a dû poser dans la contrainte. Son coeur n'a pas pu le soutenir et il s'est mis à verser des larmes avant de pouvoir se ressaisir assez vite.

Un peu plus tard il toque à la porte et se rends compte que celle - ci ne dormait toujours pas.


Un peu plus tard il toque à la porte et se rends compte que celle - ci ne dormait toujours pas

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[...]

A son entrée dans la pièce, elle lève le regard vers lui et corrige sa position avec son petit oiseau dans les mains.




- Sultan Amir : comment tu ne dors toujours pas Amatulah Haïa ?




- Amatulah : je n'ai pas très sommeil. Je voulais attendre ton retour.





- Sultan : ...... .....

(il ne lui dis plus rien dès lors et s'avance calmement vers elle)

Puis d'un geste prévenant, il dépose en silence le coran entre ses mains sur le tapis.



- Sultan : dis moi ...






- Amatulah : est - ce que tu as été voir maman ? Tu n'as pas réussi à la convaincre de revenir ?




- Sultan Amir : et qu'est - ce qui te dis que j'ai été la voir chez ton oncle.





- Amatulah : tes yeux ...






- Amatulah : tu semble avoir pleuré.






- Sultan : ...... ......

(soubhan'allah à quel point elle était tout juste intelligente ! beaucoup trop intelligente pour son âge)




- Sultan : non !

(il tient tout de suite à la rassurer)




- Sultan : cela n'a rien à avoir avec ta mère. Au contraire, j'ai simplement dû prendre une décision ce soir qui ne m'honore pas du tout.





- Sultan : je n'en suis pas fier, pour autant je ne le regrette pas. Il le faut !





- Amatulah : mais moi j'aime ma maman et je ne veux pas qu'elle souffre à cause de moi !






- Sultan : ....... ......

(grand silence)





- Amatulah : s'il te plaît Sultan, ne fais pas de mal à ma maman.





- Sultan : soubhan'allah non ! Jamais Amatulah Haïa est - ce que tu m'entends ?




- Sultan : j'aime ta mère et jamais je ne lui ferai du mal délibérément. Ce que je suis entrain de vouloir faire je le fais pour toi, pour elle et pour nous





- Sultan : je veux simplement la réccupérer ❤️





- Sultan : raison pour laquelle je t'en fait part pour que peu importe les tournants de cette situation tu comprennes pourquoi je le fais.




- Sultan Amir : n'aies pas peur !






- Amatulah : d'accord...

(puis elle baisse la tête et se blotis dans ses bras. Il lui caresse la tête et l'embrasse sur le front)




Grand silence [...]





- Sultan Amir : allez, on va au lit à présent. Il est très tard.





- Amatulah : oui ...





Il se lève alors très vite pour le remettre dans sa petite cage.

Puis il l'aide à s'installer et reste avec elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme au bout d'une heure avant de quitter la chambre pour aller voir les plus grandes.

A tour de rôle, il couvre toutes les filles et les embrasse puis se dirige finalement vers sa salle de prière pour effectuer sa veille habituelle.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant