Chapitre 152

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Quelques heures avant l'aube

Très tôt, je quitte en silence la maison avant l'heure de fajr pour me rendre à la mosquée. A cette heure les quelque hommes présents qui s'apprêtaient déja pour la prière étaient beaucoup trop occupés pour m'avoir remarqué

(ils ne m'ont pas vu passer)

Je retire ainsi mes chaussures à l'entrée de la salle réservée aux femmes et franchis l'entrée pour la première fois depuis quinze années.

......................

Après cela l'heure passe et la prière de fajr ne tarde pas à débuter.

Mon frère dirigeait le groupe [...]

Puis à la fin de celle - ci, les hommes se retirent progressivement et leur nombre se réduit de moitié. Malgré tout je patiente en silence et conserve ma position ; décidé à rester jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne dans la mosquée car je savais dès lors qu'il était toujours le dernier à sortir [...].

Finalement à l'heure où il quitte la mosquée (après qu'il ne reste plus personne) la silhouette de cette femme assise toute seule l'interpelle aussitôt d'autant plus qu'il s'apprêtait à éteindre toutes les lumières et à fermer la porte principale.

Il s'arrête dès lors le temps d'un court instant pour observer dans le doute :



- Sultan : ....... ......





- Sultan : Hagar ?

(dit - il derrière mon dos)




- Moi : ...... ......

(sa voix retentit dans la salle et alors je lève les yeux)

Toujours de dos [...]


]

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Puisque je ne réponds pas, il s'avance dans le doute tout en gardant un minimum de distance par précaution.

Je me décide alors finalement à me lever pour lui faire face.



- Sultan : soubhan'allah... alors c'est vraiment toi !

(signes)




- Moi : oui ...

(signes)




- Moi : et tu sais parfaitement pourquoi je suis là Sultan Amir !

(signes)



- Moi : il y'a quelques heures de cela tu as osé menacer mon frère et dépassé toutes les limites de ce que je pouvais te permettre !

(signes)



- Moi : nous ne sommes pas des ennemis alors pourquoi veux - tu à tout prix faire de nous deux des ennemis en t'attaquant à celui que j'estime le plus en ce monde ?

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant