Chapitre 135

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Quelques heures plus tard

Elle ouvre finalement les yeux très lentement alors que je me tenais près d'elle à son chevet


- Amatulah : maman ...

(dit - elle tout doucement)

Le mot le plus merveilleux qu'une mère puisse entendre : je souris très vite de bonheur et me rapproche davantage d'elle pour l'embrasser tendrement et lui carresser les cheveux


- Moi : bien aimée de maman ❤️

(signes)



- Moi : comment tu te sens ...

(signes)




- Amatulah : ....... .......

(Elle hoche difficilement la tête pour me répondre positivement)



- Moi : alhamdoulilah .... ma du'aa la plus précieuse est que tu vivre encore longtemps et que tu puisses m'entérrer et non le contraire.

(signes)



- Moi : ....... ......

(je verses ainsi des larmes de joie pour être finalement arrivé à bout de ces quinze années de douleur)

Devant mes larmes, elle parvient alors à me toucher délicatement la main pour me faire connaître son besoin.



- Amatulah : j'ai très soif ...

(signes)




- Moi : bien sûr que oui comment n'y aïs-je pas pensé après autant de temps passé sous respirateur. Pardonne moi mon amour je t'en prie.

(signes)



-Moi : incha Allah, j'en ais pas pour longtemps. je reviens très vite bien aimée.

(signes)



Je quitte dès lors la chambre pour aller lui chercher de quoi boire à l'extérieur lorsqu'au retour, je croise étrangement le chemin de Khamis qui quittait l'hôpital à son tour. A la vue de celui-ci après plus de deux jours de disparition, le verre d'eau m'échappe aussitôt des mains et alors je cours après lui pour tenter de le rattraper jusqu'à ce que je parvienne à l'arrêter pour lui demander où se trouvait mon mari (son meilleur ami).

Toutefois, la rage dans ses yeux et dans son regard me pousse à reculer quelques peu au moment où il me foudroie dangereusement (si je ne portais pas le fils de Essam à cet instant précis et s'il ne craignait pas de le blesser à travers moi, il m'aurai certainement arraché la vie aussi cette nuit là).

Malgré tout j'essaie de rassembler mon courage à deux mains pour lui faire face car je ne comprenais toujours pas la raison d'autant de mépris à mon égard.


- Moi : tu ne m'a toujours pas répondu Khamis. Dis moi où est mon mari s'il te plaît, je veux le voir.

(signes)



- Moi : j'ai besoin de lui ... il me manque.

(signes)



- Moi : où est - il parti donc ? sait - il seulement que sa fille a été opéré ?

(signes)



- Moi : dis lui de revenir je t'en prie et qu'il n'a plus besoin de continuer à chercher un coeur pour elle.

(signes)



- Khamis : ........ .......

(Il ne me réponds toujours pas et continue de verser des larmes dans sa fureur)

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant