Quelques heures plus tard
Elle ouvre finalement les yeux très lentement alors que je me tenais près d'elle à son chevet
- Amatulah : maman ...
(dit - elle tout doucement)
Le mot le plus merveilleux qu'une mère puisse entendre : je souris très vite de bonheur et me rapproche davantage d'elle pour l'embrasser tendrement et lui carresser les cheveux
- Moi : bien aimée de maman ❤️
(signes)
- Moi : comment tu te sens ...
(signes)
- Amatulah : ....... .......
(Elle hoche difficilement la tête pour me répondre positivement)
- Moi : alhamdoulilah .... ma du'aa la plus précieuse est que tu vivre encore longtemps et que tu puisses m'entérrer et non le contraire.
(signes)
- Moi : ....... ......
(je verses ainsi des larmes de joie pour être finalement arrivé à bout de ces quinze années de douleur)
Devant mes larmes, elle parvient alors à me toucher délicatement la main pour me faire connaître son besoin.
- Amatulah : j'ai très soif ...
(signes)
- Moi : bien sûr que oui comment n'y aïs-je pas pensé après autant de temps passé sous respirateur. Pardonne moi mon amour je t'en prie.
(signes)
-Moi : incha Allah, j'en ais pas pour longtemps. je reviens très vite bien aimée.
(signes)
Je quitte dès lors la chambre pour aller lui chercher de quoi boire à l'extérieur lorsqu'au retour, je croise étrangement le chemin de Khamis qui quittait l'hôpital à son tour. A la vue de celui-ci après plus de deux jours de disparition, le verre d'eau m'échappe aussitôt des mains et alors je cours après lui pour tenter de le rattraper jusqu'à ce que je parvienne à l'arrêter pour lui demander où se trouvait mon mari (son meilleur ami).
Toutefois, la rage dans ses yeux et dans son regard me pousse à reculer quelques peu au moment où il me foudroie dangereusement (si je ne portais pas le fils de Essam à cet instant précis et s'il ne craignait pas de le blesser à travers moi, il m'aurai certainement arraché la vie aussi cette nuit là).
Malgré tout j'essaie de rassembler mon courage à deux mains pour lui faire face car je ne comprenais toujours pas la raison d'autant de mépris à mon égard.
- Moi : tu ne m'a toujours pas répondu Khamis. Dis moi où est mon mari s'il te plaît, je veux le voir.
(signes)
- Moi : j'ai besoin de lui ... il me manque.
(signes)
- Moi : où est - il parti donc ? sait - il seulement que sa fille a été opéré ?
(signes)
- Moi : dis lui de revenir je t'en prie et qu'il n'a plus besoin de continuer à chercher un coeur pour elle.
(signes)
- Khamis : ........ .......
(Il ne me réponds toujours pas et continue de verser des larmes dans sa fureur)
VOUS LISEZ
Muette comme une tombe
Romance#sarafinahloovel ⚠️ Ce roman retranscrit les pages du journal intime d'une sourde - muette qui relate l'histoire d'un amour pur, sauvage et obsessionnel entre deux âmes aussi opposés que incompatibles : Elle était une simple fille ordinaire voilée p...