Chapitre 25

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Une demie heure plus tard

Nous rentrons au quartier et il me raccompagne jusqu'à l'entrée de la maison car il tenait à s'entretenir en privé avec son ami.

( ainsi nous passons le salam en arrivant )

Comme toujours, Saeed étais assis dans la salle de séjour occupé à sa lecture coranique au moment où nous avons franchi le seuil de la porte. Il fait semblant comme à son habitude, de ne pas m'avoir vu entrer encore moins le pansement sur ma tête et continue de m'ignorer en agissant comme s'il était tout seul.

Une larme chaude m'échappe alors de l'œil. J'ai eu encore plus mal car il ne se souciais même pas d'où je venais aussi tard dans la nuit encore moins si j'allais bien. Toutefois, je n'ai rien dis et rien fais. J'ai simplement rejoins ma chambre à l'étage pour aller verser mes larmes de chagrin en silence.

........................

C'est après que je sois finalement parti et hors de sa vue, qu'il se hasarde enfin à lever le regard pour sourire et accueillir son visiteur.

Celui - ci prend place près de lui avec une profonde peine dans les yeux et au bout de quelques instants, il decide de briser son silence.





- Sultan : tu ne compte donc pas me demander où nous étions ?








- Saeed : je n'ai nullement besoin de poser la question, à voir son crâne et ta jambe, cela ne peut être que de l'hôpital.







- Saeed : reste à savoir à présent si ce sont les voyous qu'elle fréquente qui t'ont mis dans cet état !








- Sultan : ... mais soubhan'allah !

( il s'indigne de son attitude)







- Sultan : ... soubhan'allah. Soubhan'allah.

( une troisième fois )







- Sultan : pourquoi est - ce que tu traites ma femme ainsi Saeed ?








- Sultan : wallah al a'azim cette attitude envers elle ne te mènera nulle part parce qu'il n'a jamais été dans son comportement de courir derrière les hommes encore moins des criminels. Hagar n'est pas ainsi !






- Sultan : et quand bien même tu serais en colère contre elle, accuse la de quelque chose qu'elle pourrait faire mais pas d'une chose dont elle ne sera jamais capable.







- Saeed : bien. Dans ce cas, traite - moi aussi de sourd et d'aveugle Sultan, puisqu'il te tarde de le dire.









- Sultan : soubhan'allah jamais ! Cela n'était nullement mon intention en venant ici. Mais tu peux toutefois avoir mal interprété ce que tes yeux ont vu ce soir là !








- Sultan : au juste qu'a t - elle fait de mal à ce point ? J'aimerai sincèrement le savoir puisque nous en sommes là.








- Sultan : quel crime a t - elle commis. Dis le moi !









- Saeed : ...... ......

( il garde le silence et ne l'écoute plus )







- Sultan : bien. Si tu ne tiens pas à m'en faire part c'est ton choix et je le respecte. Mais cesse au moins de la maltraiter de la sorte s'il te plaît, au nom de ce qu'il y'a entre nous deux.







Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant