Chapitre 100

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Les dix premières nuits furent les plus épuisantes et les plus éprouvantes de toutes, au vue de ses réveils multiples pour réclamer du lait. Tout au long de la nuit, nous n'avons donc pas d'autres choix que de nous relayer tous les quarts d'heures jusqu'à ce que l'aube nous trouve finalement (totalement épuisés et morts de sommeil)

Après ces nuits certes, j'ai éprouvé une grande estime et un profond respect pour ma mère devant autant de patience qu'est celle de porter un enfant qui a besoin de soins particuliers du fait de la fragilité de son état de santé ... soubhan'allah !

(j'en ais pleuré même si en partie mes larmes étaient dû à l'épuisement)

Sachant que je n'étais pas en mesure d'entendre ses cris lorsqu'elle avait faim du fait de mon handicap. Essam devait donc me réveiller à chaque instant pour que je puisse lui donner le sein.

Devant mes larmes, il la reprend dès lors après sa tétée pour quitter la chambre afin que je puisse avoir ne serait - ce qu'une heure de repos car je tombais de sommeil.



- Essam : ne t'inquiète pas, je vais m'occuper d'elle. Repose toi ...

(devant ses pleurs incessants)



- Moi : oui mais que vas - tu faire d'elle dans ses conditions ? elle ne cesse de pleurer

(le cœur brisé)



- Moi : ou alors peut -être est - elle malade et qu'il nous faut l'emmener à l'hôpital ?

(signes)



- Moi : j'ai peur Essam ...

(signes)



- Essam : incha Allah n'aies pas peur mon amour, rien ne lui arrivera.

(signes)



- Essam : je vais faire un tour avec elle en voiture. Elle finira bien par s'apaiser.

(signes)



- Moi : d'accord mais prête attention à elle s'il te plaît.

(signes)



- Essam : ne t'inquiète pas, dors tranquille.

(signes)



Avant de réccupérer sa petite couverture pour ne pas qu'elle prenne froid une fois à l'extérieur.

(ainsi je puis difficilement fermer les yeux pendant une petite heure car même dans le sommeil, j'étais toujours inquiète)

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Deux heures plus tard, le soleil finit donc par se lever mais mon sommeil fut profond de telle sorte que je n'avais aucune notion du temps.

Sous l'effet de la fatigue, j'ai dormi dès lors jusqu'au soir et lorsque j'ai enfin pu ouvrir les yeux de nouveau pour me rendre compte de l'heure, je me suis levée aussi vite pour sortir du lit.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant