Chapitre 131

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Au milieu de la nuit un silence sinistre regnait dans la chambre d'hospitalisation.


Au milieu de la nuit un silence sinistre regnait dans la chambre d'hospitalisation

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Profondément endormi dans son lit, je l'observais dès lors s'éteindre très lentement devant mes yeux tandis que l'heure défilait minute après minute et seconde après seconde sur la pendule accrochée au mur.

Il se faisait tard et Essam n'était toujours pas de retour depuis le matin alors qu'il devait simplement discuter avec le médecin [...]

Dans l'angoisse la plus totale, je la regarde dès lors puis l'heure sur la pendule ensuite sans savoir pour lequel des deux m'inquiéter à présent.

Sous l'effet du poids de la grossesse et de l'épuisement, ma tête commence donc à tourner. Malgré les vertiges, je continue toutefois le tasbih en veillant sur elle.

......................

Une dizaine de minutes après, elle ouvre très lentement les yeux par reflexe le temps d'un instant et alors je me rapproche d'elle pour lui caresser la chevelure.


- Moi : comment tu te sens bien aimée de maman ?

(signes)



- Amatulah : j'ai très mal ....

(signes)



- Amatulah : et je ne veux plus souffrir maman

(signes)


Ces derniers mots m'arrache encore plus de larmes sur mon visage déjà presque tarit.



- Moi : je sais ....

(signes)



- Moi : mais incha Allah Kheïr, tout a une fin sauf la grandeur d'Allah ...

(signes)



- Moi : et tu vas aller mieux dans sa bonne volonté.

(signes)




- Amatulah : ...... .....

(Elle ne dit rien et étreint encore plus son ballon de basket dans ses bras)




- Amatulah : où est mon papa ?

(signes)



- Moi : si je te disais que je le sais ou même que j'ai une idée précise d'où il peut être en ce moment, je t'aurai menti.

(signes)


- Moi : je ne sais pas Amatulah Haïa...

(signes)



- Moi : j'ignore où il est passé et je m'inquiéte aussi tout autant que toi de ne pas l'avoir vu depuis qu'il est allé parler au médecin.

(signes)


Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant