#sarafinahloovel
⚠️ Ce roman retranscrit les pages du journal intime d'une sourde - muette qui relate l'histoire d'un amour pur, sauvage et obsessionnel entre deux âmes aussi opposés que incompatibles :
Elle était une simple fille ordinaire voilée p...
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Plusieurs heures plus tard, j'ouvre brusquement les yeux en totale panique avant de sursauter instantanément au milieu du lit en découvrant ma nudité sous les draps.
Mes larmes recommencent à couler de plus belle et alors je me couvre aussitôt tout en parcourant la pièce déserte des yeux, toute tremblante et totalement terrifiée.
Puis je remarque finalement la porte blindée de la chambre et cours à toutes jambes vers celle - ci pour essayer de l'ouvrir sans succès (elle était verrouillée à double tour). Ainsi j'entreprends de m'échapper par la fenêtre sans compter sur la hauteur de 46 mètres du 14e au sol.
Prise de vertiges, je recule dès lors avant de m'écrouler sur le sol de marbres, en larmes et totalement désespérée car je ne voulais pas mourir.
.................
Dans cette position traumatisante, j'ai dû vider toutes les larmes de mon corps pendant plusieurs heures jusqu'à ce qu'un bruit énorme se fasse entendre de l'autre côté de la porte.
(Après avoir été mis au courant, Diesel se gare et débarque comme une furie pour confronter violemment son meilleur ami)
- Diesel : BORDEL DE MERDE ! MAIS QU'EST - CE QUE TU AS ÉTÉ FOUTRE ENCORE KHAMIS ?
- Diesel : PUTAIN JE T'AVAIS POURTANT DIT DE RESTER LOIN D'ELLE ET DE SON MARI ET DE LES LAISSER VIVRE EN PAIX !
(Il le saisit ainsi brutalement par le col en lui criant fortement au visage toute sa rage)
- Diesel : JE T'AVAIS PREVENU DE NE PAS LUI FAIRE DE MAL ALORS QU'EST CE QUE TU AS ÉTÉ FOUTRE À LA FIN ? RÉPONDS - MOI !
(totalement hors de lui - même)
Sa colère et sa rage était telle qu'il perd tout contrôle et se mets à le battre aussi violemment à peine arrivé, en oubliant le lien fort qu'ils partageaient tandis que ce dernier le laissait faire sans riposter ni lui porter de coups de poing en retour.
Au bout d'une dizaine de minutes, il finit donc par se stopper brusquement en réalisant dans sa crise de nerfs qu'il saignait dangereusement, bien qu'il n'avait toujours pas bougé ni dit un seul mot contre lui.
(Il le regardais faire toujours en silence et cela l'énervait davantage plus qu'il le laisse le battre ainsi sans riposter )
- Diesel : MAIS PUTAIN POURQUOI RESTES - TU PASSIF ? POURQUOI TU NE ME RÉPONDS PAS ET POURQUOI TU NE TE DEFENDS PAS ?
- Diesel : BATS - TOI KHAMIS C'EST UN ORDRE DE TON PATRON ! JE SUIS ICI POUR TE NIQUER TA RACE ALORS BATS - TOI !
- Khamis : ...... ......
(silence)
- Diesel : BATS - TOI JE TE DIS ! JE VEUX QUE TU ME CONFRONTE D'HOMME À HOMME. POURQUOI TU NE LE FAIS PAS ?
(il recommence dès lors à le battre violemment pour qu'il réagisse sans succès)
Ainsi au bout d'un moment, il s'épuise et n'en peux plus de cette double douleur qui l'animait.
Sans surprise, il commence donc à pleurer en même temps que lui dans l'espoir qu'il soit au milieu d'un mauvais rêve dont il pouvait s'en sortir. Malheureusement, tout ceci était réel et il le réalise au fur et à mesure qu'il le relâchait lentement de ses griffes.
Devant sa face en sang, il éclate dès lors en sanglots alors qu'il se raccrochait de toutes ses forces à lui.
- Diesel : pourquoi alors que je m'étais résolu à la laisser partir. J'AVAIS ACCEPTÉ DE PERDRE FACE À LUI ALORS POURQUOI TU AS ÉTÉ L'ARRACHER À SON MARI !
- Diesel : ET POURQUOI TU RESTE SILENCIEUX PUTAIN !
- Khamis : PARCE QUE JE L'AI FAIT POUR TA SALE GUEULE !
- Khamis : ... pour que tu sois enfin heureux mon frère.
Instable comme il était, il n'a pas pu supporter cette dernière phrase qui a eu l'effet d'une bombe dans son esprit. Sans contrôle de lui même, il se défoule alors à coups de poing sur le mur pour éviter de le tuer car il était déjà gravement blessé avant de ressortir comme une furie pour emprunter sa Rolce qui démarre au quart de tour.
A son tour, il se relève et quitte les lieux en courant pour le poursuivre à toute vitesse par derrière dans sa Range.
........................
Pendant ce temps, j'étais toujours couché en larmes pour le sol nu et enfermée entre les quatre murs de ma prison sans moyen de m'échapper.
Pour l'heure, l'identité de mon kidnappeur était mon dernier soucis car je savais parfaitement qui il était et de quoi il était capable. Au contraire, toutes mes pensées allaient vers mon Sultan : mon âme avait sombré dans une profonde dépression et je ne pouvais retenir mes larmes en pensant au mal qu'ils lui ont fait.
Pire, lorsque j'ignorais totalement s'il était mort ou encore en vie.
Devant cette situation et totalement souillée par un homme qui n'avait pas payé mon mahr, je décide dès lors que je n'avais plus aucune raison de vivre et le moyen dont j'allais pouvoir me débarrasser de ma propre vie était devenue ma première préoccupation avant qu'il ne revienne pour me violer une seconde fois.
[...] Ainsi plusieurs heures plus tard au milieu de la nuit, je trouve la force et le courage de me lever pour me mettre à chercher la moindre chose tranchante pour mettre fin à mes jours par tous les moyens et à tout prix avant son retour à la seule différence qu'il n'y avait rien de telle à portée de main.
En dehors du lit matelassé au lieu de la pièce, la chambre était totalement vide (on aurai dit qu'il avait deviné mes intentions dès lors).
À court de solutions je finis donc par me résoudre à la dernière option qu'il me restais. Ainsi, je m'enferme très rapidement à double tour dans la salle d'eau et monte sur un meuble pour essayer de dévisser par tous les moyens, l'ampoule au plafond.
J'y parviens avec peine avant de casser violemment celle - ci contre le mur en reculant quelques peu tremblante et hésitante.
(mes larmes coulaient de plus belle)
- Moi : ...pardonne moi Sultan. Pardonne moi s'il te plaît ...
(en larmes)
- Moi : mais par Allah je jure qu'il n'aura jamais ce qui t'appartient à toi seul !
J'arrive dès lors à réunir tout mon courage dans la paume de ma main pour m'ouvrir instantanément la veine avec le verre avant de lancer l'objet plus loin.
Celui- ci tombe au moment où je saignais dangereusement et alors je commence à reculer au mur en titubant sous l'effet des vertiges avant de finir par tomber également sur le carrelage des toilettes par manque de force.
En l'espace d'un instant ma vision devient flou (je me sentais partir) avant que je ne ferme petit à petit et très lentement les yeux dans le bain de mon propre sang.
Dans cette position, je ne tarde donc pas à perdre connaissance sur le sol [...].