Chapitre 90

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Le lendemain très tôt

Après avoir avoué son forfait de la veille à son meilleur ami, celui - ci explose de colère et s'emporte très vite après lui.


- Saeed : non, non je refuse de le croire. J'ai dû certainement mal entendre !


- Saeed : TU LUI A DIS QUOI SULTAN AMIR ?


- Sultan : la vérité ...



- Sultan : dont vous avez été trop lâche pour le lui dire parce que je ne peux pas la ménager pour une chose qu'elle est en droit de savoir !


- Saeed : au point de lui dire que tu ne la voit pas comme une femme ?



- Saeed : EST - CE QUE TU ES MALADE SULTAN ? AS - TU PERDU TOUS TES ESPRITS POUR LUI DIRE UNE PAREILLE CHOSE !


- Saeed : penses - tu seulement que ce soit toute vérité qui est bonne à dire à une femme ?


- Saeed : parce que si tu l'ignores laisse moi te dire qu'il n'existe pas une plus grande humiliation au monde pour une femme que de lui dire de telles propos !


- Saeed : soubhan'allah...

(il frémit ainsi d'horreur)


- Sultan : tu vas donc me juger comme tous les autres parce que j'ai simplement été honnête envers elle ?


- Saeed : bien sûr que je vais te juger ! Qu'espères - tu que je fasse d'autres dis moi ?


- Saeed : t'encourager dans la perdition ? Jamais !



- Saeed : et si c'est pour me dire de telles choses, ne viens plus chez moi pour te confier à moi dans ce cas.

(puis il se lève brusquement et quitte la salle de séjour à la hâte pour lui laisser la maison entière).

Ainsi après son départ, il se relève très calmement du sol et monte à l'étage pour se retrouver devant mon ancienne chambre. Puis il tourne la poignée de la porte et ouvre doucement celle-ci ensuite...

Autant vous dire qu'à l'intérieur rien n'avait vraiment changé ni bougé de sa place (mon odeur était encore présente sur les draps)

Il s'allonge ainsi en douceur sur le lit et ferme très lentement les yeux pour pouvoir se reposer avant d'être emporté par le sommeil.

(car le canapé de la nuit dernière était très inconfortable).

C'est ainsi qu'il s'endort donc très paisiblement.

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Pendant ce temps, de l'autre côté du pays ...

l'autre se réveille assez brusquement de sa position après avoir fait le même rêve pour la seconde fois

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l'autre se réveille assez brusquement de sa position après avoir fait le même rêve pour la seconde fois.


- Essam : soubhan'allah...

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant