Chapitre 145

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Je suis consciente qu'à l'heure actuelle et à l'instant même où vous me lisez, la plupart des lecteurs/lectrices me jugeront comme une femme ingrate ou pire "sans coeur" mais pour moi même et ma propre conscience, j'avais besoin de cette pénitence loin du monde pour faire mon deuil.

Aussi imparfait et monstrueux qu'on pu être ses actes, je m'étais donné à lui parce que je pensais l'avoir toujours aimé et je le crois encore aujourd'hui. On n'efface pas quinze ans de sentiments en un claquement de doigt parce qu'une page de mon esprit s'est tourné et qu'une ancienne s'est réouverte : notre affection et notre tendresse à l'égard de l'une et l'autre était sincère sachez - le.

Et comme toute veuve, je me suis isolé de la vue de tout homme susceptible de me voir pendant 40 jours pour pleurer sa perte et prier pour le repos de son âme au nom de celui qui nous lie à jamais (l'enfant dans mon ventre) et de celle à qui il a donné sa vie malgré qu'elle ne nous ais jamais lié.

Je lui devais au moins cela [...].





Puisse Allah lui accorder une place au paradis amîn. Je le prie de tout mon cœur ❤️

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant