Chapitre 53

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Quelques minutes plus tard

Mon beau père franchis le seuil de la porte de la cuisine à mon insu (je ne l'ai pas vu tout de suite au point où j'étais prise). Puis à la minute où je me suis rendu compte de sa présence, une honte indescriptible m'a envahi devant son regard.

Je cours alors dans ses bras quelque peu heureuse, comme la tête en l'air que je suis avant de m'agenouiller à son niveau pour le saluer et cette folie de ma part lui arrache un petit sourire indéchiffrable.


- Le père de Sultan : qu'est - ce que tu es précieuse bien aimée 🖤

(signes)


- Le père de Sultan : ma sha Allah, tu peux te relever dès lors ; viens ...

( il me tend les mains )



Ce que je fais d'ailleurs et alors il m'aide à me relever de nouveau par un geste tendre et affectueux pour me garder dans ses bras et contre sa poitrine.


- Le père de Sultan : tabarik Allah, dieu te préserve. Soit bénie !

(après un baiser paternel sur le front)


- Le père de Sultan : mais dis moi, que fais - tu ainsi ?

(signes)

Il agit comme si de rien n'était.


- Moi : la cuisine ...

(signes)



- Le père de Sultan : je vois ça oui mais tu n'as pas l'air d'avoir terminé. tu ne veux pas de l'aide autrement ?

(signes)


- Le père de Sultan : sinon tout ceci me paraîs beaucoup trop pour tes seules mains.

(sur le ton de la plaisanterie)

Sur le moment, il commence dès lors à retrousser les manches de sa tunique pour être plus à l'aise.

....................

Je le vois venir et comprends donc tout de suite ses intentions.

Innocemment je hoche la tête pour lui faire savoir que cela n'était pas nécessaire bien qu'il ne m'écoutais pas vraiment. Bien au contraire le fait que cela me mette dans tous mes états le fait rire davantage et l'encourage encore plus à vouloir le faire.

<< soubhan'allah.... honte à moi ! honte à moi >>

Pour ainsi dire, il saisit donc la hache de cuisine pour s'occuper de l'agneau mais je ne voulais pas du tout.


- Mon beau père : qui y'a t - il ? tu ne veux pas que je t'aide ? ou alors tu ne veux pas que je goûte à ton plat ?

(signes)



- Moi : si ...

(signes)



- Mon beau père : dans ce cas, ça ira plus vite à deux !

(signes)



Je hoche alors honteusement la tête pour lui faire plaisir même si je pleurais en même temps parce que je ne voulais pas du tout.


- Mon beau-père : incha Allah ce n'est pas grand chose alors soit patiente bien aimée, d'acccord ?

(signes)


- Mon beau-père : nous aurons bientôt fini.

(signes)


- Mon beau-père : ... approche et aide moi à terminer plutôt !

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant