Chapitre 157

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Pendant ce temps, Sultan se tenais parmi ses oncles sans vraiment prendre part à la discussion.

(le regard perdu dans le vide et l'air pensif)

Quoiqu'il fasse et malgré tous ses efforts pour se sortir cette dispute de la tête il n'y parvenais pas et notre conversation tournait sans cesse en boucle dans son esprit.

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- tu ne vas pas me répondre ?

- parce que je n'ai rien à te dire. Mon opinion ne compte pas et j'y suis condamné de toute manière.

- .... autrement je ne serai pas ici !

- ainsi donc tu m'en veux encore pour hier soir ? je pensais que cette histoire était derrière nous.

- partager le même lit comme mari et femme n'est pas synonyme d'oublie et malheureusement c'est toujours celui qui opprime qui a tendance à très vite oublier.

- oui j'ai eu mal ...

- j'ai eu très mal hier surtout venant de toi car je n'imaginais pas que tu puisses me contraindre à retomber dans tes bras d'une manière aussi lâche.

- soubhan'allah !

- Allah voit tout et il sait que j'ai fais ce que j'ai fais par amour non pas par pure plaisir pour te faire du mal.

- ta place est ici Hagar et nulle part ailleurs.

- tout comme j'avais la ferme intention d'aller présenter mes excuses à ton frère.

- mais pour ma part je suis trop une "femme" pour ne pas en recevoir n'est - ce pas ?

- on ne bats pas un enfant pour ensuite lui interdire de pleurer dis - toi cela !

- si tu t'attends à ce que je m'excuse auprès de toi parce que je t'aime je ne le ferai pas Hagar saches -le aussi !

- jamais tu m'entends ?

- car je ne vois pas ce que j'ai pu te faire de mal sinon à mon meilleur ami que j'ai autant humilié sans scrupules juste pour toi et après 35 ans de liens.

- et si ce n'est pas réciproque après toute l'affection et la tendresse que j'ai pu te témoigner jusqu'à ce jour, je te libère.

- va où bon te semble et faire tout ce qui te semble juste.

- désormais je sais à quoi m'en tenir avec toi et j'ai eu tort de penser que tu es demeuré la même.

- parce qu'il y'a bien une chose qui a changé en toi. Je le réalise à présent.

- tu es devenu égoïste !

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A l'instant, l'un de ses oncles (assis à sa gauche) se hasarde à poser la main sur son épaule et ce geste a eu l'effet de le tirer de ses pensées.




- Sultan : ....... .......

(il revient très vite sur terre et le regarde)




- Mohamed Ali : Qui y'a t - il donc Sultan Amir ? tu sembles pensif et ailleurs.





- Mohamed Ali : as - tu au moins écouté ce que nous venons de décider ?





- Mohamed Ali : tu dois revenir vivre au plus vite vivre à la villa familiale car ta place est là désormais.






Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant