Chapitre 150

120 12 0
                                    



Quelques minutes plus tard, il sort de la maison et le retrouve toujours assis devant la devanture de la porte.

Il lui passe alors le salam.



- Saeed : مساء الخير سلطان امير

(bonsoir Sultan Amir)




- Sultan Amir : مساء الخير امام

(à ce moment il prend la peine de se lever de sa position pour lui faire face)



- Saeed : une visite à cette heure aussi tardive de la nuit ? J'ose espérer qu'il n'y a pas de problème ...




- Sultan : avec tout le respect que je te dois Saeed tu sais parfaitement pourquoi je suis là ce soir !





- Sultan : dès lors inutile de tourner autour du pot et de faire semblant.





- Sultan : aujourd'hui ta sœur a dépassé toutes les limites de ce que je pouvais lui permettre et ce, devant les yeux de notre propre fille !




- Sultan Amir : au point où même cette dernière est consciente désormais de ce qui se passe entre nous deux. Toutefois à partir de ce soir je veux qu'elle saches ...




- Sultan Amir : ... et tu lui dira bien de ma part que je suis un homme et non un jouet !




- Sultan : je l'ai aimé peut-être et je l'aime encore sans nul doute mais ce n'est pas pour autant que je vais lui permettre de me piétiner.





- Sultan : ... plus aujourd'hui.






- Sultan : j'estime avoir été assez patient jusqu'à aujourd'hui !





- Sultan : 16 ans à vrai dire ! à présent c'est a elle de m'écouter ...






- Saeed : ........ .......

(face à la vérité il ne pouvait que s'y plier et baisser la tête car peu importe ce qu'on dira il avait conscience que j'étais celle qui était en tort et non lui).




- Saeed : dis moi !

(très clairement le fond de sa pensée)




- Sultan : au nom des larmes de celle qu'il y'a entre nous deux (Haïa) je lui pardonne l'offense de ce matin.





- Sultan : toutefois qu'elle sache que j'attends toujours son retour dans son foyer car sa fille la réclame.





- Sultan : les autres sont suffisamment grands et indépendants pour se passer de ses soins mais Amatulah Haïa est encore mineur pour sa part et elle a besoin de sa mère.




- Sultan : qu'elle joue dès lors son rôle de mère et d'épouse.





- Saeed : soubhan'allah !

(face à la gravité de la situation)




- Saeed : tu devrais être conscient que cette situation n'est facile pour toi encore moins pour moi qui me retrouve au milieu d'un homme et de sa femme.




- Saeed : mais c'est ma sœur comprends - le Sultan et je ne peux pas la contraindre contre son gré !





- Saeed : .... surtout pas après tout ce qu'elle a vécu.





Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant