Chapitre 114

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Plus tard

Dans la soirée, un frère de la mosquée se présente ainsi à sa porte pour lui faire part de la convocation du sheik.

Surprise, il s'étonne dès lors de cette requête.


- Anass : loin de moi l'intention de te presser mais il souhaiterait te voir au plus vite si possible.




- Sultan Amir : est - ce qu'il se porte en parfaite santé au moins ?




- Anass : je ne crois pas ce soit lié à sa santé pour être honnête avec toi mais je ne peux pas nier qu'il s'agit toutefois d'un sujet délicat.

(il reste discret dès lors sans lui avouer qu'il s'agissait de son meilleur ami en réalité)


- Sultan : bien ! faites lui savoir que je le rejoindrai dans un moment après m'être assuré de trouver une voisine pour surveiller mes enfants.



- Anass : sans faute, je lui transmettrai ton message. As salamu aleikum




- Sultan : wa aleika salam !




Après le départ de ce dernier, il tarde donc pas à aller se changer afin de répondre à son appel.

......................

Ainsi, une heure plus tard, après s'être assuré de trouver une personne pour veiller sur eux, il quitte la maison pour se diriger vers la mosquée.

En quelques minutes, il franchit l'entrée et trouve sans surprise son ami occupé à la lecture.

Très vite, il comprend alors le sens de cette convocation mais se garde toutefois de prononcer un seul mot à son égard.



- Sultan : as salamu aleikum




- Les autres frères : wa aleikum salam !




Ainsi il passe son chemin pour rejoindre la pièce principale de repos du sheik et passe également le salam en arrivant.



- Sultan : veuillez m'excuser je vous en prie pour avoir pris autant de temps. Je devais nourir mes enfants et les mettre au lit.




- Le sage : ... حسن





- Le sage : comment vont - ils ?




- Sultan : ils se portent bien alhamdoulillah. Je rends grâce à dieu.




- Le sage : bien ! Mais sais - tu seulement la raison pour laquelle je t'ai fais convoqué ici ce soir ?




- Sultan : à moins que vous ne me le dite sheik...




- Le sage : .... j'avais juste besoin de me rassurer que tu va bien comme tu le prétends.




- Sultan : ...... ......

(à ce moment, sa mise change automatiquement avant qu'il ne baisse les yeux face à son regard de sage)


- Le sage : alors dis moi Sultan Amir est - ce que tu vas réellement bien ?




- Sultan : j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi je suis systématiquement vu comme un fou à chacun de mes actions ...



- Sultan : ainsi ne suis - je donc plus libre de penser et d'agir ?




- Le sage : personne ne dis que tu es demens Sultan Amir.




- Sultan : si seulement vous ne le pensez pas non plus comme tous les autres ...



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant