Chapitre 83

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De l'autre côté du pays

Au palace familial des Mohamed Sudaiss.

Au palace familial des Mohamed Sudaiss

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Très tard dans le silence de la nuit, il était toujours assis sur son tapis de prière ; l'esprit perdu dans le gouffre profond de la dépression et le regard dans le vide (comme à l'habitude depuis les deux mois précédents) lorsque sa mère vient le trouver dans sa solitude.

La porte s'ouvre dès lors et celle - ci s'avance en silence vers l'intérieur de la chambre pour s'asseoir près de lui.

(En larmes et le coeur totalement meurtri par cette épreuve dure que traversait son fils).

[...] un grand silence sinistre s'installe dès lors à part les larmes de sa mère qui coulaient de plus belle.

Malgré sa souffrance, il se hasarde ainsi à ramener son esprit vers elle sans pour autant lâcher du regard le vide dans lequel il semblait apercevoir mon visage.



- ...... .....





- Sa mère : qu'est - ce que tu regardes ainsi dans le vide Sultan Amir. Pourrais - tu me le dire ?





- Sultan : ma femme ...

(dans sa peine)




- Sultan : je continue d'apercevoir son visage souriant partout dans cette maison et sa présence me rassure.




- Sultan : elle me permets de ne pas devenir fou dans l'attente de pouvoir la rejoindre ...





- Sa mère : soubhan'allah....





- Sa mère : ....... .......

(en entendant ces mots, la pauvre éclate alors doublement en sanglots de douleur et pleure davantage devant l'état de son fils car il était dore et déjà fou bien qu'il ne le savais pas encore).

Ou du moins, il n'en était pas conscient car il voyait ce doux mirage comme la réalité et il s'y accrochais de toutes ses forces ; encore dans le déni.

[...] ce cri de douleur qui devait venir au plus de son coeur, le pousse dès lors à détourner son regard vers elle.



- Sultan : pourquoi pleurez mère ?

(question qui a fait écho dans la pièce).



- Sa mère : parce que je n'en peux plus de te voir au fond de ce gouffre Sultan Amir ! Je n'en peux plus ...

(sur un ton ferme)



- Sa mère : il m'est tout juste impossible de supporter cette situation encore plus longtemps. Mon cœur n'en peux plus !




- Sa mère : cela va faire deux mois que ta femme nous a quitté et quasiment quatre semaines que tu as quitté l'hôpital mais tu persistes encore à ne pas vouloir sortir du déni ?



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant