Chapitre 23

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Plusieurs heures plus tard

Saeed ouvre les yeux quelques temps après et est transféré plus tard dans une chambre privée. Au lever du jour, il reçoit alors la visite de Sultan, venu s'enquérir de son état de santé.

Très vite, il tente de se redresser mais ce dernier le retiens très vite.






- Sultan : soubhan'allah non ! Je sais que tu as toujours cultivé le respect d'autrui mais ne fais pas cela s'il te plaît.








- Sultan : tu n'es pas encore en état pour faire le moindre effort, reste allongé pour l'instant.









- Sultan : par la Grâce de dieu, j'ai une facilité de compréhension alors je ne vais pas me vexer n'aies craintes mais tu dois à tout prix rester couché.

( il comprend donc ses propos et se resigne à rester dans sa position initiale)







- Saeed : ........ ........










- Saeed : merci pour le soutiens et la compréhension Sultan, barak Allah oufik.








- Sultan : wa fika barak Allah !









- Sultan : nous avons eu la frayeur du siècle mais Allah ne nous a pas abandonné certes. j'ose espérer que tu te porte mieux à présent ?









- Saeed : alhamdoullilah, je rends grâce à dieu. Je n'imaginais pas pouvoir me relever et voilà que je suis en vie.









- Saeed : alors je l'en remercie.










- Sultan : incha allah ce n'est pas un mal. Que cela soit pour toi une purification si Allah le veut.










- Sultan : Lâ ba sa, tahoûroun in shâ a l-lâhou.










- Saeed : amîn. أمين، شكرا لك مرة أخرى سلطان









- Sultan : أنت أفضل وهذا هو الشيء الرئيسي










- Sultan : ta soeur est également en salle d'attente. La pauvre n'a pas fermé les yeux depuis ton malaise.









- Sultan : il serait bien et plus juste pour elle, qu'elle puisse te voir aussi quelques minutes. Peut-être qu'elle arrivera à avaler quelque chose si elle voit que tu vas bien.








- Saeed : ........ .......

( il reste silencieux et ne réponds pas )










- Sultan : tu ne dis plus rien ?










- Saeed : parce que je ne souhaite pas la voir, autrement j'ignore ce que je risque de lui faire !









- Sultan : ... soubhan'allah craint Allah Saeed et ne redis plus jamais une chose pareille. Craint Allah je te dis !









- Sultan : quoi qu'elle ait pu te faire de mal à ce point, elle en a suffisamment payé les frais car le seul fait de te savoir sur ce lit d'hôpital l'a énormément éprouvé.









- Sultan : j'en sais quelque chose parce que je suis celui qui est resté avec elle pendant ces derniers jours et je peux te dire dès lors qu'elle a souffert et pas qu'un peu.










Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant