Chapitre 148

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Dans la soirée

Toujours assis sur son tapis de prière, il semblait perdu dans une profonde reflexion sans cesser pour autant de les observer de loin d'un œil discret.


Toujours assis sur son tapis de prière, il semblait perdu dans une profonde reflexion sans cesser pour autant de les observer de loin d'un œil discret

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Puis vient l'heure du dîner et l'aînée des filles (Asmaa) se dirige vers la salle secondaire pour apprêter la table pour tous. Elle est suivie poliment par les quatre autres pour l'aider et très vite la table est installée.

Ce fut d'autant plus étrange pour lui de les observer, qu'il remarque qu'aucun d'eux n'osait se servir

Tous n'attendait plus qu'elle, bien qu'elle ne semblait pas le comprendre et continuait de jouer [...]




- Eman : HAÏAAA ?

(pour l'appeler)




- Amatulah Haïa : oui ?





- Eman : j'espère que tu n'attends pas la police quand même ? viens ici tout de suite !





- Amatulah Haïa : quoi ?






- Eman : viens ici je te dis ! Dépêche - toi.





C'est alors qu'elle abandonne le Carrom et se lève pour les rejoindre tous à table. Une fois dans ses bras, il l'embrasse sur le front et lui passe son assiette pour qu'elle se serve en première.




- Eman : la cadette d'abord ❤️






- Amatulah : mais pourquoi moi ?






- Eman : parce que c'est comme ça ici !






- Eman : et tu n'as surtout pas intérêt à être jalouse Manea pour une fois, c'est ta petite sœur !





- Eman : alors attention ...

(avec un petit sourire moqueur)





- Manea : n'importe quoi ! Je t'ai demandé quelque chose ?

(puis elle détourne nerveusement la tête)

(tous les huit autres explosent donc de rire pour se moquer quelque peu de sa mine de jalouse car jusqu'à ce jour, elle était la petite dernière et la favorite).

Malgré tout, elle reste timide et ne dis rien




- Mohamed : vas - y mon amour, sers - toi d'abord. N'aies pas peur.






- Amatulah : ...... ......

(c'est alors qu'elle sourit et se rapproche finalement pour goûter aux plats)

Ainsi Ismaïl se lève de même que Maya pour la servir généreusement avant la dame qui boudait et tous les autres ensuite.

Et pour ne pas faire de favoritisme, il l'embrasse aussi affectueusement sur le front.



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant