#sarafinahloovel
⚠️ Ce roman retranscrit les pages du journal intime d'une sourde - muette qui relate l'histoire d'un amour pur, sauvage et obsessionnel entre deux âmes aussi opposés que incompatibles :
Elle était une simple fille ordinaire voilée p...
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- Le médecin : calmez - vous je vous en prie Monsieur Adër !
- Le médecin : le cas de votre fille à toujours été très particulier avant même sa naissance et vous le saviez depuis le début !
- Essam : PARCE QUE VOUS AVEZ EN PLUS L'AUDACE D'OSER ME DIRE EN FACE ET DANS LES YEUX DE ME CALMER ALORS QUE MA FILLE EST ENTRAIN DE MOURIR A QUELQUES MÈTRES DE VOUS PENDANT QUE VOUS NE FAITES RIEN ?
- Essam : PUTAIN ... !
(sans un excès de colère, il tape violemment d'un point fort sur la table qui se fissure presque)
- Essam : CELA FAIT TREIZE ANNÉES BORDEL DE MERDE ! TREIZE ANNÉES QUE VOUS ME DITES ET REDITES LA MEME CHOSE EN BOUCLE !
- Essam : ET J'ESTIME QUE NOUS AVONS SUFFISAMMENT ATTENDU CE COEUR POUR AU FINAL ME DIRE QU'IL EST DESTINÉ À UN AUTRE ENFANT ?
- ESSAM : MAIS PUTAIN POUR QUI VOUS VOUS PRENEZ POUR ESTIMER QU'UNE VIE EST PLUS IMPORTANTE QU'UNE AUTRE ?
(en tapant violemment sur la table une fois de plus)
- Le docteur : cette décision ne vient pas de moi je vous l'ai déjà dis et au risque de me répéter je vous le redis !
- Le docteur : je ne suis pas celui qui fixe les règles ici. C'est le conseil et moi je ne fais que les appliquer.
- Essam : ET POUR QUI SE PRENDS CE PUTAIN DE CONSEIL POUR DECIDER QUE LA VIE DE MA FILLE EST MOINS IMPORTANTE QUE CELLE DE CET ENFANT ?
- Le docteur : .... elle est plus âgé que ce nouveau né de 18 jours qui au contraire est plus fragile. Elle peut donc attendre encore...
- Essam : ET QU'EST - CE QUE J'EN AIS À FOUTRE DE CE DÉTAIL ! NON MAIS VOUS VOUS ENTENDEZ PARLER UN PEU ?
- Essam : A VOUS ENTENDRE, LIMITE VOUS LUI REPROCHEZ DE SE BATTRE POUR VIVRE ?
- Essam : ELLE A ATTENDU QUINZE ANNÉES DEPUIS SA NAISSANCE BORDEL DE MERDE !
- Essam : QUINZE ANNÉES ! ET ELLE DOIT ENCORE ATTENDRE PARCE QU'UNE ERREUR DE LA NATURE A EU LA MALCHANCE DE NAÎTRE 18 JOURS AVANT QU'ELLE NE RECOIVE SA GREFFE ?
- Essam : QUE JE SACHES PERSONNE NE L'A PRIORISÉ QUAND ELLE EST NAÎT PARCE QU'ELLE ÉTAIT FRAGILE ALORS ELLE NE CÈDERA SA PLACE À PERSONNE EST - CE QUE VOUS M'ENTENDEZ ?
- Essam : SA PLACE SUR CETTE PUTAIN DE LISTE RESTE SA PLACE SUR CETTE PUTAIN DE LISTE ET PERSONNE NE VA LE LUI ARRACHER TANT QUE JE SERAI EN VIE !
- Essam : ET J'EN AIS RIEN À CIRER DE CET ENFANT QU'IL MEURT OU QU'IL VIVE PUISQUE PERSONNE NE PENSE À L'AVENIR DE LA MIENNE !
- Essam : OU ALORS VOUS DECIDEZ DE LA PROGRAMMER OU ALORS NOUS NOUS DONNONS RENDEZ -VOUS AU TRIBUNAL DEMAIN MATIN ET VOUS POUVEZ ME CROIRE SUR PAROLE QUE J'Y ÉPUISERAI TOUTE MON ÉNERGIE ET MA FORTUNE S'IL LE FAUT !
- Essam : PARCE QU'AUCUNE RÈGLE DE CE PUTAIN DE PAYS NE STIPULE QUE LA VIE D'UN ENFANT DOIT PASSER SUR UNE AUTRE PARCE QU'IL EST TROP PETIT OU PLUS JEUNE. LA RÈGLE DE LA LISTE EST LA RÈGLE DE LA LISTE !
- Essam : CE QUE VOUS AVEZ POUR INTENTION DE FAIRE EST ILLÉGAL ET VOUS LE SAVEZ PARFAITEMENT.
- Essam : MA FILLE A ATTENDU QUINZE ANS POUR CE JOUR DÈS LORS QUE CET ENFANT ATTENDE SON TOUR AUSSI COMME TOUS LES AUTRES.
- Essam : CE COEUR EST LE SEUL ESPOIR QU'IL LUI RESTE ET JE NE VAIS CERTAINEMENT PAS VOUS LAISSER COMMETTRE UNE INJUSTICE À SON ÉGARD UNE FOIS DE PLUS.
- Essam : CELA SUFFIT À PRESENT. ÇA FAIT QUINZE ANS QUE CE JEU DURE...
- Essam : ELLE A DEJA REÇU UNE GREFFE QUI N'A JAMAIS MARCHÉ ET À PRESENT QUE NOUS AVONS ENFIN TROUVÉ UNE GREFFE À 100 % FIABLE EN TERME DE COMPATIBILITÉ VOUS VOULEZ LE LUI ARRACHER ?
- Le docteur : malheureusement ils le lui ont déjà arraché et même si j'ai à cœur et que je me suis battu pour qu'elle bénéficie de cette greffe je n'ai rien pu faire pour l'empêcher. Il est déjà trop tard.
- Le docteur : l'argent n'y est pour rien ....
- Essam : CE QUI VEUT DIRE EXACTEMENT ?
- Le docteur : que le greffon est entrée deux heures plus tôt en bloc opératoire et qu'il est entrain d'être greffé à l'instant même où je vous parle !
- Essam : quoi ...
(son coeur se glace tout un coup)
- Essam : ....... .......
(sur le coup du choc et en voyant déjà défiler dans son esprit la scène de l'image de l'enterrement de Haïa, il perd instantanément ses forces et tombe accroupi sur le sol)
C'est ainsi que le médecin court pour faire le tour de la table et essayer de le réanimer.
- Le docteur : monsieur Adër ?
- Le docteur : monsieur Adër je vous en prie ouvrez les yeux ? Est - ce que vous m'entendez ?
(il ne réagit toujours pas)
- Le docteur : MONSIEUR ADËR ?
Et alors il sort très vite son stéthoscope pour examiner son coeur et essayer de trouver un pouls. Toutefois sans succès.
- Le docteur : .... il ne respire plus.
(face à l'évidence)
- Le docteur : SOUBHAN'ALLAH... AU SECOURS !
- Le docteur : QUE QUELQU'UN M'AIDE VITE !
(crit - il sur les infirmières qui courent dans tous les sens pour ramener un brancard et de l'oxygène)
