Chapitre 48

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Dans les deux heures qui suivent, le cortège d'hommes arrive finalement à la villa en fin d'après-midi et pour de bon cette fois - ci. Ils sont alors accueillis de plus belle dans la joie et l'enthousiasme par les fanfares et la musique.

C'est alors que ma belle mère et les femmes se présentent à l'entrée pour les couvrir d'amour, de fleurs et de billets de banque. Il sourit dès lors et l'embrasse affectueusement sur la main puis sur le front, heureux de cet accueil malgré toute la colère qu'elle avait contre lui quatre heures plus tôt.



- Saeed : alors tu ne m'en veux plus mère ?




- Ma belle mère : jamais bien aimé ! tant que tu me laisse ma belle fille ❤️




- Saeed : ......... ........
( il baisse donc les yeux de honte )




Les trois éclatent presque de rire dès lors et elle les prend chaleureusement dans ses bras (Sultan - Saeed) pour les materner comme toujours devant le nombre incalculable des invités. Les deux l'embrassent ainsi et ses larmes commencent à couler avant même le début des choses.



- Ma belle mère : aujourd'hui mon rêve va finalement se réaliser ; vous voir lié à jamais par le sang et inséparable.




- Ma belle-mère : qu'Allah vous bénisse mes fils ...

(les larmes aux yeux)




- Tous les autres : أمين هناك حاخام، دعاء الأم لا يمكن رفضه





La cérémonie ne tarde donc pas à commencer sous les cris des you-yous et des chants qui se multiplient au son des tambours.Les hommes s'installent et la Khoutbah débute dès lors par des louanges envers Allah : je précise bien que tout ceci se déroulait à quelques mètres de moi dans une pièce isolée où j'étais entouré des femmes, séparée par un grand rideau de celle où se trouvaient les hommes.

Puis, après la récitation de la prière, l'imam poursuit avec la lecture des versets du Coran ( Al Imran. III.102 / An Nisa. IV.1 et Al Ahzab. XXXIII.71 - 72 )

On apporte alors un petit coran enveloppé dans un tissu rouge, que l'on pose soigneusement sur mes genoux avant d'ouvrir celui - ci en milieu. Ainsi, j'y pose mes deux mains pendant toute la durée de la récitation de Sultan et l'échange de ses vœux avant d'être invité à échanger également les miens.

S'en suit ensuite l'échange des rôles et des consentements en présence des deux wali (les témoins des mariés) dans mon cas : mon frère et mon beau père ;

Au dernier moment, l'imam invite finalement le marié à procéder au nécessaire pour l'échange des signatures et alors il se lève pour s'avancer vers moi ; toujours derrière le rideau et sous mes nombreuses voiles et ma cape ( oui ! ma belle-mère ne plaisantais en rien )

- bismillah ar-rahman ar-rahim

[...]


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Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant