Chapitre 3

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Entre temps, j'étais tellement occupée à jouer avec mes petits bou de chou de l'orphelinat que j'ai oublié le monde et mes soucis.





- Moi : je vous ais apporté beaucoup de chocolat, je sais que vous adorez ça.

( signes )

Ils se sont donc précipités sur le paquet pour se servir à volonté avec ma permission.





- Moi : ne vous bousculez pas surtout, il y'en a autant pour vous tous.

( signes )






- Moi : mais prenez en un chacun, deux tout au plus afin que je puisse en offrir aussi aux autres.

( signes )

Ils ne m'ont pas vraiment écoutés et n'ont en fait qu'à leurs têtes car se sont des enfants mais j'étais quand même heureuse de les voir aussi joyeux devant des petites friandises aussi simple que du chocolat. Je ris dès lors et prends le plus jeune dans mes bras qui venais à peine de se réveiller ( mon cadet Isham, âgé de seulement 2 ans )

Il sourit sans doute de joie car je suis là avant se blotir dans mon voile.





- Moi : est - ce que vous voulez que je vous amène au parc pour jouer ?

( signes )

Ils crient tous et se précipitent donc jusqu'à la porte pour me devancer. Je vais alors chercher son biberon et prévenir les autres femmes que je sortais pour les promener avant de nous mettre en route. Le parc n'était pas très loin de la maison et il suffisait juste de traverser la rue pour l'atteindre. Nous sommes donc arrivés en un rien de temps pour qu'ils puissent jouer sur les manèges.

Quelques temps après, pendant qu'ils s'amusaient toujours sous ma surveillance, je fais retirer à Isham sa chemise blanche qui a vu du chocolat couler de partout à force d'en manger.

J'essaie ensuite de l'arranger convenablement du mieux que je pouvais car ses minuscules cheveux étaient un peu mélangés. En l'espace donc de cet instant où j'ai été occupé, j'ai perdu de vue les autres enfants.

Je me retourne ensuite et les voit au loin, tous regroupés devant un vendeur de ballons et de barbe à papa. Je me rapproche alors d'eux et me rends compte qu'ils étaient tous captivé par un ballon de foot en particulier. Celui - ci était réfléchissant ( multicolore et lumineuse )






- Moi : est - ce qu'il vous plaît ?

( signes )

Ils me répondent " oui ". Je savais au fond de moi que je n'avais pas d'argent mais je me hasarde quand même à demander au vendeur combien il coûte.






- Moi : à combien le vendez - vous ?

( signes )






- Le vendeur : je vous le laisse à 65 si vous le voulez mais seulement pour vous faciliter les choses parce que les enfants le veule.

( signes )





Je me souviens alors du billet de 50 que ma remis Saeed et le sort ; sauf que c'était loin d'être suffisant. Il manquait encore 15 pour compléter la note.






- Moi : je n'ai que 50 sur moi.

( signes )

Le vendeur me fixe dès lors et détourne les yeux pour regarder dans le vide. Je regarde donc les enfants qui me regardent innocemment à leurs tour puis je touche mon poignet et le nouveau bracelet que je portais.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant