Chapitre 49

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Très tard dans la soirée ...

La fête n'était pas encore totalement à sa fin et il restait encore une centaine d'invités dans le hall lorsque nous nous sommes retirés. Je suis conduite alors loin du bruit et de la musique afin de pouvoir me rafraîchir et me changer.

Après un bain parfumé à l'eau de roses, on m'apprête avec une autre tenue et des bijoux sur une coiffure et un maquillage très léger, uniquement pour le plaisir des yeux de mon époux pour la nuit nuptiale.

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La villa de mes beaux parents était immense à perte de vue et il faut savoir que celle - ci avait plusieurs parties. Après avoir terminé de m'apprêter, je suis alors conduite dans l'un des appartements privé (auxquels les autres n'avaient pas accès).

Et à l'arrivée les femmes m'installent sur le lit blanc couvert de pétals de roses avant de se retirer.

Ces dernières redescendent ensuite pour poser leur thé dans le salon, jouant bien leur rôle de gardiennes jusqu'au lever du jour.

Ces dernières redescendent ensuite pour poser leur thé dans le salon, jouant bien leur rôle de gardiennes jusqu'au lever du jour

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Je me suis alors retrouvée toute seule
et en l'espace d'un moment, il m'est arrivé à plusieurs reprises de lever les yeux pour parcourir la pièce des yeux ( le silence et le désert total autour de moi sinon la lueur des bougies et la senteur du jasmin qui s'élevait du pot d'encens)

Cependant mon calme et ma sérénité n'étaient pas pour le moins perturbé. Je demeure donc assise et patiente au milieu de ce silence sinistre.

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Jusqu'à très tard dans la nuit (trois heures avant l'aube et le départ des invités restants), Sultan Amir arrive finalement et franchis le pas de la porte de ses appartements.

Il passe le salam aux femmes et ces dernières lui réponde en retour avant que l'une d'elle ne se lève pour aller chercher en cuisine le traditionnel طبق à lui remettre (le verre de lait et les dates comme de coutume).

Après leur avoir souhaité une bonne nuit, il monte dès lors à l'étage, puis cette dernière se rasseye à sa place au milieu des autres femmes pour reprendre leurs conversations.

( leur veillée devait se poursuivre jusqu'aux premières lueurs du jour pour le drap de la mariée)



Quelques instants plus tard, il s'annonce à la porte de la chambre et retire soigneusement ses chaussures à l'entrée avant de rentrer. La poignée se tourne dès lors et celle - ci s'ouvre naturellement à l'instant où il passe le salam :

Je lui réponds chaleureusement, puis baisse innocemment les yeux ...

Je lui réponds chaleureusement, puis baisse innocemment les yeux

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Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant