Chapitre 160

132 14 0
                                    


Cinq jours plus tard


J'avais quelque peu réccupéré et Jehsn allait suffisamment mieux pour nous permettre d'être finalement libéré.

Ainsi dans la matinée du cinquième jour, nous nous préparons finalement à quitter la maternité pour la maison.

Sultan s'occupe dès lors des formalités et des factures pour ainsi dire avant d'installer le bébé à l'arrière de la voiture. Il revient ensuite me chercher pour me prêter main forte jusqu'à la sortie.




- Sultan : vas - y en douceur je t'en prie. Nous ne sommes pas pressés

(signes)





- Moi : ......... ........

(ce que je m'efforcais de faire. Toutefois il ne comprends pas que la douleur était encore présente)

Cependant je m'étonne quelque peu de voir une limousine noire à la sortie

(la même limousine de la villa).

Et alors je me retourne vers lui pour lui adresser un regard.




- Sultan : qui y'a t - il ? Quel est le sens de ce regard ?

(signes)





- Moi : rien ...







- Moi : excuse moi !

(toutefois je baisse les yeux face aux regards indiscrets des habitants du quartiers qui devaient s'indigner devant son attitude : comment pouvait - il être autant riche et me faire conduire dans une limousine alors que je venais d'accoucher dans un centre de quartier qui ne dispose même pas du minimum nécessaire en terme de soins et de confort ?

Ne cherchez surtout pas la réponse à cette question mes chers lecteurs et lectrices car même au delà d'autant d'années, je ne suis pas arrivé à le comprendre moi même.

Son niveau de modestie est tel qu'il surpasse ma compréhension.





- Moi : ....... ......

(pour sa part il feigne donc de ne pas remarquer leurs regards poignants car il s'en fichait littéralement pas plus qu'il n'y voyait aucun mal à cela)

A ses yeux tout devait être parfaitement normal.

C'est alors qu'il m'aide à m'installer confortablement à l'arrière de la voiture près du siège bébé. Il fait ensuite le tour pour nous y rejoindre avant que la voiture ne démarre pour la villa.




- Moi : où va t - on ?

(lui dis - je innocemment car je voyais bien que la voiture ne se dirigeait pas vers la maison que je connaissais)

Au contraire, elle avait prit une direction contraire.




- Sultan : à la maison !

(signes)

Et par " maison " j'imagine qu'il voulait dire " palais " car il n'avait pas d'autre maison mise à part celle - là.

Je ne dis alors plus rien et demeure silencieuse pendant tout le temps du trajet.

En deux heures de temps c'était fait et nous arrivons finalement. La voiture entre dans la villa et se gare devant les marches de l'entrée.

Puis il descend et réccupère la petite poussette du bébé (qui dormait d'ailleurs comme à son habitude) Ainsi que le sac de la maternité.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant