Chapitre 65

171 14 0
                                    


Huit jours plus tard

Après sept jours et sept nuits, la terreur de la ville était enfin de retour parmi les vivants et définitivement : Il ouvre les yeux sur le jour plein de vie sous l'œil vigilant de son garde qui se retire à l'instant de la chambre pour le laisser en privée après avoir accompli son devoir.


Après sept jours et sept nuits, la terreur de la ville était enfin de retour parmi les vivants et définitivement : Il ouvre les yeux sur le jour plein de vie sous l'œil vigilant de son garde qui se retire à l'instant de la chambre pour le laisser ...

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



Une heure après, la porte s'ouvre de nouveau. Il s'avance ainsi jusqu'au centre de la pièce pour lui faire dos.

(Il était découvert et branché)

[...] S'en suit un long silence.



- Khamis : je peux voir que tu es finalement réveillé.




- Khamis : la garde vient de me prévenir que tu es à nouveau conscient !




- Diesel : ...... .....

(il ne lui répond pas)




- Khamis : cela ne te tuerai pas de me rassurer que tu vas bien au moins !

(quelque peu énervé)




- Diesel : où est Hagar Khamis ! Où est - elle !

(sur un ton à la fois calme et nerveux)



- Khamis : je vois bien qu'en une semaine couché dans ce lit entre la vie et la mort, tu n'as pas changé Diesel.




- Khamis : tes neurones ne sont toujours pas revenu dans le bon ordre. C'est un fait !




- Khamis : pendant que je m'inquiète pour ta sale gueule, il n'y a donc qu'elle qui compte pour toi ?





- Diesel : ..... .....
(Il continue de ne pas l'entendre)





- Khamis : AINSI DONC TU L'AIMES MAIS IL Y'A SEPT JOURS ENCORE TU VOULAIS LA RENDRE ET NOUS FAIRE COURIR LA PRISON ?




- Khamis : tu ne manque vraiment pas d'audace Essam !




- Diesel : où est Hagar Khamis ! C'est la seule question que je t'ai posé et la seule réponse que je veux entendre !




- Khamis : JE NE SAIS PAS OÙ ELLE EST ET J'EN AIS RIEN À CIRER D'ELLE !

(sur un ton direct et colérique)



- Khamis : SI TANT ÉTANT QUE TU AS ENCORE TES COUILLES D'HOMME, SORT DE CE LIT ET VA LA CHERCHER TOI MÊME !





- Diesel : je le ferai ...





- Diesel : si tu m'avoues ce que tu as contre elle !





- Khamis : rien ...





- Khamis : elle m'a simplement volé mon meilleur ami et elle a failli te conduire dans la tombe. Chose que je ne lui pardonnerai jamais !



- Diesel : tu parles au futur ? cela veut donc dire qu'elle est toujours en vie Khamis ?




- Diesel : ... j'ai réussi à la sauver.

(le coeur plein d'espoir de nouveau)




- Khamis : ...... ......





- Diesel : RÉPONDS - MOI KHAMIS !




- Diesel : OÙ EST - ELLE SI ELLE EST TOUJOURS EN VIE ? DIS MOI OÙ TU LA GARDE !





- Khamis : ...... .....

(Il l'ignore et refuse toujours de lui répondre avant de tourner le dos pour s'en aller sur le champ en claquant la porte).



.....................

Quelques instants plus tard, après son départ, il tente dès lors une tentative pour se tenir debout correctement sans succès. Il tombe instantanément sur le sol.

Ainsi, il se traîne à quatre pieds avant de pouvoir s'aider de sa canne pour se relever de nouveau comme un homme.



- Diesel : AMINE - ALI !




il crie un seul nom et celui - ci se présente automatiquement devant lui pour l'aider à avancer.




- Diesel : où est - elle !





- Diesel : je parle de Hagar, où la gardez - vous !




- Amine : n'ayez craintes, elle est en sécurité et hautement surveillée dans les appartements de la seconde villa.




- Amine : seulement...





- Diesel : seulement ? Seulement quoi Amine !





- Amine : ..... .....

(Grand silence)




- Diesel : TU VAS PARLER AVANT QUE JE NE TE FORCE À L'OUVRIR ?




- Amine : il s'avère qu'elle a reçu un choc assez violent à la tête pendant l'accident. Elle va bien toutefois.




- Amine : je vous conduis près d'elle si telle est votre souhait.





- Diesel : ...... .....

(Il le foudroie alors des yeux à l'instant avant de le dépasser très rapidement en titubant pour s'y rendre lui même et sans aide).




Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant