Chapitre 89

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La soirée fut longue ensuite et très tard au milieu de la nuit, il finit par rentrer au palace car ses enfants lui manquait terriblement.

Sans toutefois se douter que son père était encore éveillé et qu'il guetait son arrivé devant la porte de sa chambre. Il baisse dès lors la tête devant son regard poignant qui le foudroyait dangereusement du regard.


- Son père : ainsi donc tu veux me prouver une fois de plus que tu n'as pas froid aux yeux Sultan Amir n'est - ce pas ?



- Sultan : soubhan'allah... qu'ais - je fais de mal encore ?




- Son père : parce que tu me le demande vraiment ?




- Son père : et ta femme alors, vais-je être celui qui va accomplir ton devoir conjugal envers elle à ta place ?





- Sultan : ...... ......

(devant la honte il ne réponds pas et demeure silencieux)



- Son père : bien sûr que tu vas me répondre Sultan Amir ! est - ce pour moi qu'elle a été amené dans cette maison ou pour toi ?




- Sultan : ...... .....

(il ne réponds toujours pas)




- Son père : bref ... quoiqu'il en soit, si tant étant que tu sais ce qui est bien pour toi, rentre immédiatement dans cette chambre pour la rejoindre avant de pouvoir me mettre hors de moi même !



- Son père : cela fait quatre heures qu'elle attends son époux et pendant ce temps, monsieur se promène dans la nature.




- Sultan : ..... .....

(il refuse toutefois et ne bouge pas)




- Son père : n'est - ce pas à toi que je m'adresse Sultan ? Ta femme t'attends j'ai dis !

(cette fois - ci, il s'énerve sérieusement)



- Son père : ou alors tu n'es plus un homme ? si c'est le cas, il faut me le dire aussi !





- Sultan : soubhan'allah...

(il lâche donc un frémissement car il n'en pouvait plus de toute cette pression qui allait finir par le conduire à la folie)



- Son père : comment ça soubhan'allah ? ou alors je dois t'y mettre de force dans cette chambre ?




- Sultan : innallillahi wa inna illeyhi rajihoun suis - je donc un enfant père pour m'obliger à une telle chose ?




- Sultan : je ne le suis pas que je saches alors vous n'êtes pas censé m'obliger de la sorte à quelque chose que mon cœur ne souhaite pas.



- Son père : et en quoi est - ce que cela me regarde si cela plaît à ton coeur ou pas ? Je te demande simplement de rejoindre ta femme à l'intérieur et de faire connaissance avec elle qu'est-ce qui est difficile à comprendre dans mes propos ?



- Son père : pour le reste vous organisez votre vie conjugale comme vous l'entendez. Que ce mariage soit consommé cette nuit ou demain cela ne me regarde guère !



- Sultan : qu'à dieu ne plaise, jamais ...

(tout bas)



- Son père : quoi ? que viens - tu de dire à l'instant Sultan ?

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant