Chapitre 31

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Il m'emmène donc faire une courte promenade en amoureux au parc. Nous avons eu de la chance en plus ce soir là car nous sommes tombés par le plus grand des hasard, sur un spectacle de rue en plein air et j'étais davantage enthousiaste à l'idée de voir la performance artistique du meneur.

Autant vous dire que je frétillais de joie dans tous les sens et le pauvre Sultan n'en pouvait plus. Il ne cessait de rire de mes enfantillages. Pour finir, il décide de me faire plaisir et mets un billet dans le petit chapeau du magicien en guise de pourboires.

La rue était plus que animée, et une foule de gens ( à ne plus connaître le nombre exacte ) se sont rassemblés autour de l'estrade. Pour éviter de me perdre il a eu alors l'idée d'attacher nos mains ensemble et le spectacle pouvait ensuite commencer. Après les multiples tours de magie et les jeux de jonglage avec les plumes, deux chanteurs sont montés sur la scène. Il ne m'étais pas possible d'entendre mais je me suis quand même amusée en dansant toujours sous les yeux de Sultan qui se tapait des barres de rire en étant témoin du moment du siècle : le pauvre ignorait qu'il envisageait d'épouser une folle en plus d'une enfant.

Je me suis lâchée comme pas possible pendant plusieurs heures sans m'arrêter.

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Il était tard mais j'étais toujours aussi énergique qu'au début. Pour sa part il était épuisé, il me propose donc qu'on fasse une petite pause pour en profiter car il y avait tout justement un " restaurant mobile " à quelques mètres de nous. J'accepte et il nous paye à manger et à boire.

Ainsi, on s'installe quelque part sur l'herbe verte pour dîner tout en discutant tranquillement.





- Sultan : ma sha Allah qu'est - ce que tu es énergique. Est - ce que tu aimes à ce point les spectacles ?

( signes )







- Sultan : as - tu déjà assisté à d'autres avant ce soir ?

( signes )







- Moi : ...non.

( signes )








- Sultan : et pourquoi donc ?

( signes )








- Moi : je ne sors pas la nuit, mon frère me l'interdit. L'aurais - tu oublié ?

( signes )

Il sourit donc et baisse les yeux.






- Sultan : non je n'ai rien oublié bien aimé. Par contre lorsque tu sera enfin mienne, je vais faire en sorte de te faire plaisir à chaque fois que je le pourrai. Tu sais pourquoi ?

( signes )

Je hoche négativement la tête.






- Sultan : parce qu'il n'existe rien de plus beau et de plus merveilleux en ce monde à mes yeux, que ton sourire lorsque tu es heureuse.

( signes )

J'ai eu honte sur le moment et alors j'ai baissé innocemment les yeux devant son regard passionné.

Il se rapproche dès lors plus intimement pour relever mon menton afin de mieux me regarder dans les yeux.





- Sultan : je ne plaisante pas Hagar. Tu devrais vraiment sourire plus souvent pour moi.

( signes )

Il arrive à m'arracher un petit sourire avant de me voler un baiser. Puis, il me serre dans ses bras et contre sa poitrine. Je frémis très vite de douleur suite à ce geste et me retire.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant