Chapitre 50

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Quelques temps après le lever du jour, j'ouvre très lentement les yeux dans les draps avec la lueur du jour qui pénétrait dans la chambre à travers la vitre. J'avais un mal de ventre des plus terrible et une forte nausée (je ressentais quelque peu une envie pressante de vomir).

Je cours aussitôt hors du lit vers la salle de bain au moment où mes jambes me lâche totalement. Pour ainsi dire, j'ai manqué de tomber et me casser sérieusement la figure sans l'intervention rapide de ses douces mains très réactives heureusement.

(À cette heure là, il était encore sur son tapis de prière et a vu dès lors ma chute venir lorsqu'il s'est pressé de courir me rattraper à temps).



- Sultan : ... soubhan'allah.

(Il laisse ainsi tomber le tasbih et son chapelet sur le sol pour bien me tenir)



En l'espace d'un court instant ma tête commence à tourner très vite et alors il comprend tout de suite que j'étais sujet aux vertiges et me fais asseoir en douceur sur le lit pour m'allonger le temps d'un petit moment.

Très calmement, il se lève ensuite pour aller m'apporter un verre d'eau dont je n'ai pu boire qu'une seule gorgée. Pendant plusieurs minutes, il tient donc ma main affectueusement pour me réchauffer les paumes alors que mes yeux étaient crispés sur les draps pleins de sang qu'il voyait aussi d'un œil très discret.

(la honte de ma vie)

Si je pouvais mourir à cet instant d'embarras, ce serait certainement arrivé. J'ai donc vite fait de baisser les yeux devant son regard.


- Sultan : est - ce que ta tête tourne toujours...

(signes)


- Moi : ............

Je hoche un peu la tête pour lui dire que ça va mieux.



- Moi : j'aurai besoin de me rafraîchir ...

(signes)


Il n'insiste donc pas et ne dis rien non plus avant de se lever très calmement pour se diriger vers la salle de bain. Une dizaine de minutes plus tard, après avoir tout apprêtée, il ressort dès lors avec une serviette propre.

- l بسم الله

A l'instant, il me porte précieusement dans ses bras pour me ramener à l'intérieur avant de retirer sur place sa tunique blanche de prière ainsi que le draps sur moi.

A l'instant ma main tremblante se pose sur la sienne pour s'en dissuader alors qu'il s'accroupi légèrement.

- Moi : ......

(Je baisse innocemment les yeux face à son regard)



- Moi : ..........

(une manière de lui faire part de ma honte à son égard)



- Sultan : .........

Sans vouloir prêter attention à mes larmes, il se mets dès lors en tête d'aller au bout de ses intentions en feignant d'ignorer mes yeux.

(laver le sang)

Et alors ma main l'arrête de nouveau une seconde fois.

Ce geste le pousse à m'adresser ces quelques mots :



- Sultan : sois patiente bien aimée je t'en prie ...

(signes)


- Sultan : ... si seulement tu te sentais parfaitement bien, je n'abuserai pas de ton intimité.

Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant