Chapitre 74

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Quelques instants plus tard, je me réchauffais près du feu (totalement trempé de la chevelure aux pieds) lorsqu'il arrive également de l'eau, tout mouillée et grelottant.

Je retire donc ma couverture pour l'en recouvrir très calmement (car mes vêtements étaient déjà à moitié sec). Ainsi je reste silencieuse et collé à lui pour continuer de profiter de la chaleur du feu devant nous.

A l'instant, il le déroule cependant autour de lui de nouveau pour le partager avec moi afin de me protéger également dans ses bras. Ainsi il ferme les yeux pour déposer un baiser tout chaud sur mon front qui me pousse à me blottir d'avantage dans ses bras.




- Essam : ....... .......

(au dessus de nous, dans le silence de la nuit, la lune était haut et claire au milieu du ciel étoilé).

J'aurai pu rester à admirer ce spectacle toute la nuit.



- Essam : nous devrions rentrer à l'intérieur à présent. Je ne tiens pas à ce que tu prennes froid.

(signes)




- Moi : ...... ......

(Je ne bouge toujours pas et demeure tout aussi muette qu'une tombe. A vrai dire je commençais déjà à fermer les yeux contre lui).




Ainsi il se relève difficilement et tout comme quelques heures plus tôt, il me prends tout en douceur dans ses bras pour que nous puissions rentrer à l'intérieur de la villa.


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Il traverse les marches et me ramène ensuite directement à ma chambre avant de me reposer délicatement à terre sous la douche.

[...] il retire sa chemise en quelques instants pour se rapprocher plus intimement de moi sous l'eau tiède qui coulait sur son torse. Dos au mur je ferme très lentement les yeux sous ses caresses dans le dos et dans le cou.

De secondes en secondes, les frissons se font plus intense et la passion entre nous encore plus braisante et alors il m'entraîne dans un long baiser à la fois passionnelle et effrayante tandis que ses doigts viriles parcouraient chaque centimètres carré de mon corps avec un désir brûlant dans les yeux. Encore une fois, je frémis et tremble comme une feuille dans ses bras suite à ce geste et me raccroche d'avantage à ses reins.

Dans ce moment de faiblesse, il s'abandonne complètement oubliant le passé. Ainsi, il était vraiment sur le point de passer à l'acte lorsqu'il commence à être pris soudainement de vertiges : il s'écarte dès lors très calmement de moi pour reprendre son souffle et alors tout redevient à la normal au bout de quelques instants.

(Au fond de lui même, il s'étonne donc de cette sensation presque impossible à expliquer avant de lever les yeux de nouveau vers moi)

Il sourrit alors pour moi pour ne rien laisser paraître et se rapproche de manière intime de nouveau pour recommencer à m'embrasser passionnément et me porter affectueusement au lit : la passion était donc repartie pour s'enflammer encore plus.

En un instant, il s'oublie davantage et s'abandonne une fois de plus dans l'aveuglement avant qu'une douleur encore plus violente que la première ne lui fasse prendre conscience de la gravité de la situation.

Face au danger pour sa propre vie et la leçon qu'il avait appris du passé, il s'écarte dès lors brusquement de moi sous l'effet de la violence de cette douleur pour ne plus jamais vouloir me retoucher une troisième fois.

A la suite de ce geste brusque qui m'a presque effrayée et pour le voir aussi mal (les mains au niveau de la tête) je m'inquiète naturellement.




- Moi : est - ce que tu te sens bien ? As - tu mal quelque part ?

(signes)





- Essam : ....... .......

(Il ne me réponds pas et se contente de hocher difficilement la tête pour me dire qu'il va bien malgré l'effet de la douleur).




- Essam : excuse moi ...

(signes)




Il se lève ainsi et sans me dire un seul mot de plus, il quitte la chambre en silence pour me laisser toute seule dans les draps au milieu du lit ; totalement angoissée.

Je ne comprenais pas sa réaction en effet et au fond de moi même je culpabilisais sans cesser de me questionner intérieurement sur ce que j'ai bien pu faire de mal ou de déplacé pour lui faire aussi mal.

.......................

Toutefois sans aucun autre choix, je finis par me recouvir dans les draps et me recoucher en silence et au bout de plusieurs heures plongé dans une longue reflexion, je finis par fermer très lentement les yeux

(emportée par le sommeil).




De l'autre côté du mur

Il arrive dans la chambre pour retirer à la hâte ses chaussures et prendre une douche avant de s'allonger confortablement quelque part le temps de se voir soulagé de cette douleur.

Dans le silence de la nuit [...]

Au bout de deux heures plongé dans une profonde reflexion intérieure, il se hasarde à refermer très lentement les yeux pour les ouvrir de nouveau.

(Le regard tourné vers le ciel)


Dans cette mise à l'épreuve, il se réfugie dans la prière tout au long de la nuit

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Dans cette mise à l'épreuve, il se réfugie dans la prière tout au long de la nuit.



Muette comme une tombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant